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Ana Cortés
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MessageSujet: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyVen 9 Mai - 16:38

Le plateau me glissa des mains et tomba violemment sur mon pied. "Aïe mais putain de merde !" Au regard méprisant du client qui se trouvait face à moi, je compris que je n'avais pas le droit de m'exprimer librement et de m'être fait envahis par une vague de douleur. Salop. Salop. Vous étiez tous des salops ici. Et moi, je rageais à l'idée d'être obligée de vous servir. Parce que vous m’inspiriez tous le dégoût, la haine et le colère. Vous êtes tous arrogants, prétentieux et vous ne pensez tous qu'à votre sordide argent, sans valeur, que vous récupérez sans mérite du compte de vos ancêtres. Vous les salissez. Vous nous salissez. Qu'importe, je laissais échapper un long et sincère soupire. Puis je me redressais, rangeais ce malheureux plateau et remettais mes cheveux en place. Je ne devais pas d'autres solutions que de sourire, bêtement, niaisement, parce que j'en avais besoin de ce travail. J'avais suffisamment ramper pour réussir à l'obtenir. Je ne pouvais pas me permettre de tout gâcher en deux mots mal placés. Alors je m'accoudais au comptoir, souriais à ce client sentant le renfermé. "Que puis-je pour vous Monsieur ?" lui demandais-je. Sans prendre la peine de me regarder, celui-ci tendit l'un de ses doigts vers la bouteille de whisky trônant derrière moi. "C'est comme-ci c'était fait Monsieur !" lui soufflais-je, avec un semblant de générosité. Brusquement, je me retournais, lui offrant comme seule et unique vision de ma personne, mon dos. Alors, j'en profitais pour grimacer, l'insulter à voix basse et à m'imaginer comment je pourrais le frapper sans que cela fasse un scandale. Impulsive vous dites, moi ? Impulsive ? Absolument pas. Simplement entière et vivante. En deux secondes, son verre était prêt. Je retournais auprès de lui, lui rendis son bien et déposais les paumes de mes mains sur le comptoir. Il observa, de haut en bas son verre. L'examinant. J'arquais un sourcil, surprise de le voir étudier ainsi ce whisky, qu'avais-je encore fait de mal ? "Évitez de laisser la trace de vos doigts la prochaine fois." Bim. Prends-toi cette réflexion dans la gueule Cortés, et surtout, continues de sourire. Parce que tu n'as pas le droit de te permettre de râler. Mais tu contiens tellement de rage en toi, tellement, que tu seras bien obligée de finir par la sortir à un moment ou un autre.
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Will Tyrell
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyVen 9 Mai - 17:37


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@ Tati-Ana Mercedes

On ne pouvait pas dire que la journée du jeune homme avait été très fatigante, arrivé par miracle à l’heure à son bureau, il n’avait travaillé qu’une fraction de ce qu’aurait dû être sa journée. A 15h il avait récupéré ses affaires & était rentré dans son duplex, histoire de se défouler pendant une bonne heure et demi dans la salle de sport de son immeuble. Et passer le reste de sa soirée à se fumer des joints en jouant avec sa ps4. Journée productive, pas vraie ? Et pour ça, il allait recevoir une somme astronomique à la fin de la semaine. Il avait fait une grosse vente quelques jours plus tôt & estimé que sa part du travail avait été faite pour la semaine. Il était minuit passé lorsqu’il lâcha enfin sa manette & rentra dans sa douche. Le temps d’enfiler un jean d’une valeur exorbitante & d’une chemise beaucoup trop chère, il récupérait déjà sa carte de crédit & les clé de sa mercedes pour aller au Bagatelle Club où se trouvait déjà tous ses amis. Il s’arrêta juste sur à un burger king, histoire de se prendre un rodeo burger, et un triple whopper. Son ventre hurlait famine & il était temps de le remplir avec des cochonneries. Une vingtaine de minute plus tard, il se trouvait devant le club & donnait les clés de sa voiture à un des voituriers, récupérant son ticket, il attendait toujours de récupérer sa voiture entière avant de donner un pourboire. Habitué du club, il salua une grande partie des personnes qu’il croisait sur son chemin. Le monde des riches n’étaient pas si grand que ça, ils finissaient toujours dans les même fêtes, et soirée de charité à la con. A force, tout le monde se connaissait plus ou moins. Et il avait d’ailleurs déjà couché avec une partie des jeunes demoiselles qu’il croisait, heureusement la plupart étaient comme lui, ne cherchant pas des relations sérieuses mais, juste du bon temps. Histoire de changer un peu des parties de jambes en l’air avec un mari toujours absent ou d’un petit copain tout aussi con et insupportable que Will. Un sourire radieux sur le visage, le jeune homme fut accueilli par ses amis à coup de grand cri, il était là, la soirée pouvait commencer. Distribuant quelques cachets aux personnes en souhaitant, il n’avait aucun mal à constater que les trois quarts de ses amis étaient déjà totalement bourrés. Rigolant en voyant l’état de certains qui prenaient le cachet alors qu’elles étaient déjà totalement morte & prête à dormir sur la banquette du club. Désespérant, ils pourraient au moins essayer de ne pas se bourrer la gueule en moins de 2h pour pouvoir tenir jusqu’à 4 ou 5h du matin. Ce n’était pas comme s’ils travaillaient le lendemain. Encore lui était censé être au travail à 8h mais, eux ne faisaient rien du tout à part aspirer l’argent de leur parent, faire du shopping, aller à des fêtes & se défoncer la gueule. Arrivait au bar, il repéra rapidement une serveuses qu’il n’avait encore jamais vu ici, et il n’allait pas mentir, il la mettrait bien dans son lit. Vu le regard de la jeune femme, elle était prête à arracher la tête du prochain client qui disait un mot de travers, chose le fit  sourire, quitte à mourir, autant mourir à cause d’une jolie jeune femme. Un sourire sur le visage, il s’exprima assez fort pour qu’elle puisse l’entendre par dessus la musique mais, pas trop fort pour que les autres l’entendent. « Est-ce que je pourrais avoir … 2 bouteilles de Jäger, une bonne dizaine de canette de RedBull, une de vodka et la bouteille de whisky la plus chère ? Pour la table 5. Merci. » Puis il tenta le tout pour le tout. « Et tu peux tout mettre sur le compte de Levine, avec un pourboire de ton choix. Il se rappellera pas de ce soir de toute façon. » La dernière partie de sa phrase était totalement vraie, cependant il savait aussi parfaitement que la maison ne faisait pas de crédit & faisait encore moins de compte. Dans le pire des cas, le patron de la jeune femme connaissait son numéro de téléphone, il ferait un chèque plus dédommagement. Il faisait le coup à toutes les nouvelles pour voir si elle tombait dans le panneau.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyVen 9 Mai - 19:06

J'étais crevée par ma semaine et terriblement enragée à cause du comportements déplacés de ces putains fils à papa. Je craquais rarement, parce que mon tempérament m'obligeait à me dire que je pourrais être dans une bien pire situation. Tu parles, que des conneries. Comment peux-t-on penser ça quand on est déjà plus bas que terre, avec une foutue obligation d'enchaîner deux travail fin de tenter d'offrir une alimentation correcte à six bouches ? Comment ? Pensive, je nettoyais le comptoir. Tout devait briller dans ce lieu, pour le plaisir des consommateurs. Tu parles, ça aussi c'était une belle connerie. Ils s'en foutaient tous. Ils ne voyaient que les culs généreux des femmes qu'ils espéraient mener dans leur lit, ou même dans la cage d'escalier. Ces gens, ces riches, étaient tout sauf des personnes respectueuses. Elles étaient sales, intolérantes et hautaines. Mes opposés. Mes cauchemars. "Est-ce que je pourrais avoir … 2 bouteilles de Jäger, une bonne dizaine de canette de RedBull, une de vodka et la bouteille de whisky la plus chère ? Pour la table 5. Merci." "Ce seras-tout, pas d'amuses bouches, rien ? Légère votre commande, vous pourriez mieux faire" répondis-je aussitôt, incapable de me contenir. J'arquais mes sourcils, tellement surprise. Sérieusement, et puis quoi encore ? Un strip-tease pour accompagner le tout, une cerise sur le gâteau ? Un gamin pourri gâté, un de plus. Il a cru que moi, seule, j'allais pouvoir lui servir tout ça en cinq minutes ? Car oui, ici, la règle d'or était bien évidemment de ne pas faire attendre le client. "Et tu peux tout mettre sur le compte de Levine, avec un pourboire de ton choix. Il se rappellera pas de ce soir de toute façon." Là, je riais, d'un rire franc et généreux. Me retenir ? Mais pourquoi, pour qui me prenait-il ? Une débile, une pauvre naïve et innocente ? Ce n'est pas parce que je venais d'être embauchée que j'étais la plus demeurée du quartier. Tu n'allais pas réussi à m'atteindre dans tes filets chéri, pas moi. Mais au moins, il avait réussi à me faire rire. Étonnamment. Comme quoi, même un mec qui se prend trop au sérieux peut réussir à devenir le clown de service. Un bel idiot. "Dis-moi, as-tu déjà vu un pigeon, tu sais, ces animaux qui mangent stupidement les miettes de pain que les passants leur donnent ? Tu en as déjà vu du haut de ta tour ? Ça te parle ou pas ?" lui demandais-je, peu intéressée par sa réponse. Je préparais sa commande, et j'y mettais tout mon coeur. Je balançais les verres, balançais les RedBull, remplissait de moitié le bac à glaçons pour sa bouteille de vodka. J'y plantais énergiquement quelques pailles. Sa réponse, je n'avais pas envie de l'attendre. Je m'en foutais. Ce type n'était rien de plus qu'un riche héritier comme les autres, qui allait finir sa soirée en vomissant sur les banquettes du bar. Et après, ça osait se dire beau et irrésistible. Tu parles chéri, tu n'es qu'un gros dégueulasse. "Où dois-je poser ceci pour Monsieur ?" lui demandais-je, toujours avec ce si charmant et unique sourire, destiné à lui faire comprendre à quel point je l'emmerdais, de tout mon être.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyVen 9 Mai - 20:51

Mon dieu, cette serveuse n’avait définitivement pas sa place ici. Elle n’allait pas durer bien longtemps si elle continuait à se comporter ainsi. Il n’avait même pas besoin de dire quoi que ce soit, que ce soit au manager ou au patron, c’était sans doute l’une de ses premières soirées ici mais, elle allait rapidement comprendre qu’il allait falloir mieux mentir, sinon elle allait se retrouver à la porte dans moins d’une semaine. Encore parfaitement zen suite aux nombreux joints qu’il avait fumé avant de venir ici, il resta parfaitement calme. « Pas d’amuse-bouches. J’ai mangé un bon Burger King avant de venir. Mais j’apprécie l’intention. » Will n’était pas stupide, il savait qu’elle se foutait de sa gueule & qu’elle n’avait aucunement l’intention de lui proposer à manger, bien qu’elle aurait dû le faire. Seulement il n’avait pas envie de s’énerver pour l’instant, préférant largement la voir pestiférer toute seule, c’était tellement plus marrant. Et oui il avait sûrement pris trop de bouteille, et il n’allait pas tout finir mais, il valait mieux avoir le choix selon lui. Et il repartirait avec la bouteille de whisky s’ils ne la finissaient pas. Car oui, il lui était impensable de gaspiller de l’alcool de qualité, que ce soit du whisky ou une bonne bouteille de vin. La regardant rire à gorge déployée après sa proposition de tout mettre sur la note de Levine, il rigola à son tour. Qui ne tente rien n’a rien pas vrai ? « C’est un peu difficile de discerner les détails du haut de ma tour. C’est jaune avec de la fourrure, non ? » La regardant tout mettre sur le plateau, elle avait sûrement raison, il y avait beaucoup trop pour une dizaine de personne, de toute façon ils offriraient les restes à une autre table s’il fallait. Les gosses de riches n’avaient aucun problème pour s’entre-aider quand il s’agissait de finir les bouteilles d’alcool. Beaucoup plus de mal quand il s’agissait d’événement vraiment important. « Table 5 s’il te plait. » Le sourire de la serveuse lui arracha un sourire. Il savait qu’elle se foutait de sa gueule, qu’elle avait probablement envie de le frapper pour x raisons bien qu’elle ne savait rien de lui. Mais une fille comme ça au Bagatelle, ça le faisait forcément rire. Récupérant le ticket, il hésita quelques secondes sur le montant du pourboire. S’il faisait proportionnellement à la qualité du service de la nouvelle, elle allait finir avec … $10, pas plus. Et encore il serait sûrement le plus généreux. Elle se comportait comme si elle valait tellement mieux qu’eux, il n’avait aucune idée de quel était son problème mais, son attitude allait la foutre à la porte d’ici une semaine. Et elle serait remplacée par une autre fille, qui elle saurait faire semblant au moins de s’amuser & d’être à l’aise dans ce monde. Qui sait, peut-être que sa remplaçante s’amuserait même réellement. En tout cas, elle allait virer très rapidement, par quelqu’un de moins jolie sans doute, car il fallait dire que la femme qui se trouvait devant lui était à tomber, il aurait bien tenté sa chance pour finir dans son lit, si elle n’avait pas eu ce regard de tueuse dès l’instant où elle avait posé ses yeux sur lui. Se décidant, il marqua $300 et tendit sa Black Card avec le ticket. « Et je ne sais pas quel est ton problème mais si tu veux une chance d’être encore là la semaine prochaine, j’ai un conseil : arrêtes de penser que tu vaux tellement mieux que les gens qui sont ici. »
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptySam 10 Mai - 16:32

J'acquiesçais ses réponses, faussement intéressée. Je le prenais pour un con, il me prenait pour une conne. Au moins, nous agissions tout les deux de la même manière, stupidement. J'en étais parfaitement consciente. Mais j'étais également parfaitement consciente que je n'étais pas capable de me contenir, si je n'extériorisais pas l'ensemble de mes sentiments, je finirais par exploser telle une bombe. Une bombe humaine. "Table 5 s’il te plait." "Ne me tutoyez pas" rétorquais-je aussitôt, oubliant que je l'avais moi-même tutoyer auparavant, mais je n'étais pas sa pote. Et j'étais sacrément bornée et têtue. Une fois agacée par quelqu'un, je m'échappais rarement de ma colère. Curieuse, je relevais mon regard, juste deux secondes, histoire d'observer les personnes actuellement installées à la table 5. Je ne pus m'empêcher de sourire, bien évidemment, ils rejoignent ces malpolis de gosses de riche. Pourquoi étais-je si peu étonnée ? Quel gâchis. Ce type avait une belle gosse, un joli charisme, mais son arrogance, sa richesse, sa personnalité, gâtait tout. Bref, la commande était terminée. Je lui tendis le ticket de caisse, impatiente qu'il paye et se décide à s'éloigner de moi. En attendant, je faisais claquer mes ongles contre le comptoir. Tu es si stupide Ana, si bornée, si entêtée. Ouvres les yeux. Cesses de les mettre tous dans la même boîte. Ce type est peut-être un mec bien, ce type est peut-être un mec respectable. Foutaise. Je récupérais sa carte bleue et son pourboire. En découvrant le montant, j'étouffais un cri. "Pardon ?" "Et je ne sais pas quel est ton problème mais si tu veux une chance d’être encore là la semaine prochaine, j’ai un conseil : arrêtes de penser que tu vaux tellement mieux que les gens qui sont ici." Oh putain. Ce type allait me rendre folle. Complètement folle. J'étais actuellement partagée par tellement d'émotions. Surprise, je restais bouchée bée, avec les sourcils relevés. J'étais ainsi, terriblement expressive et émotive. Que faire ? Accepter cet argent que je considérais comme sale ou déchirer le ticket sous ses yeux ? Putain, Ana, tu as besoin de cet argent. Cesses de faire ta fière, récupères-le. Déconcertée, je secouais mon visage et glissais le pourboire dans mon soutien-gorge tandis que j'enfonçais sa carte bleue dans le lecteur. Sa remarque concernant mon comportement, j'en avais bien évidemment pris note. Je n'étais pas stupide, simplement trop fière pour le remercier. Puis sérieusement, le remercier de quoi ? "300$ pour quelqu'un qui vous sert mal. Combien donnez-vous à mes collègues, 1200$ ou peut-même 2000$ ?" lui demandais-je, réellement dégoûtée. Dépêches-toi de payer, s'il-te-plaît, dépêches-toi. "L'argent semble avoir si peu d'importances pour vous ... Je me demande bien ce que l'on peut désirer quand tout nous semble déjà accessible" murmurais-je, lui livrant alors mes pensées. Je me pinçais la lèvre, pensive. Je ne comprenais pas, je ne comprendrais jamais ce monde si différent de mien, dans lequel les billets se comptaient sur les doigts d'une main.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptySam 10 Mai - 17:56

Ses yeux plantés sur elle, elle le faisait définitivement rire. Dommage, la prochaine fois qu’il viendrait, elle aurait probablement disparu des employés de la boite. La bouche légèrement entre-ouverte, les yeux grands ouverts, elle découvrit la somme qu’il lui avait donné en pourboire. Pas grand chose en sois, surtout quand on savait que les pourboires faisait leur gagne-pain, ce n’était pas avec ce que payait la boite qu’elle allait loin. Hésitante, elle semblait ne pas quoi faire de ces 3 billets de $100. Oui, ces gosses de riches pouvaient être des cons, insupportables mais, apprendre à jouer le jeu, apprendre s’intégrer dans leur monde pouvait lui rapporter gros. Une bonne centaine de dollars par soirée. Lui s’était montré particulièrement généreux envers elle, ne donnant qu’un billet de $50 ou $100 suivant la serveuse. « $300 pour quelqu’un qui ne sera probablement pas là la prochaine fois que je viendrais. » Se penchant derrière le bar, il récupéra un stylo non loin de la caisse, il faisait comme chez lui, sans gêne, en même temps il était ami avec le propriétaire & venait au moins une fois par semaine depuis ses seize ans. Après onze ans, il connaissait toutes les serveuses, barman, et personne travaillant ici. Sauf la charmante demoiselle qui se trouvait en face de lui, dont il ne connaissait pas encore le prénom à son plus grand regret. Elle n’avait pas encore eu droit à un badge avec son nom, il fallait d’abord qu’elle tienne les deux semaines d’essaies. Enfin, encore fallait-il qu’elle tienne deux soirs, chose dont douté fortement Will. Elle semblait tellement horrifié par la quantité d’argent que les gens de son monde pouvait sortir, sans ce soucier de ce qu’il allait leur rester à la fin de la soirée sur leur compte. Par ces gens qui se prenaient pour la crème de la crème alors qu’ils étaient comme tout le monde, avec quelques zéros en plus sur leur compte en banque. « Tu … pardon vous. Même si je tiens à préciser qu’il est ridicule qu’on se vouvoie. On doit avoir un ou deux ans de différence. Enfin bon, comme vous voulez, mademoiselle. » Oh oui, quand il se comportait comme ça, il était à baffer, il voulait voir jusqu’où elle pourrait tenir, il était presque certain de pouvoir la pousser à bout et qu’elle lui balance un verre ou même sa main, à la figure. Un sourire, il signa le ticket qui contenait une somme qui atteignait presque les quatre chiffres. « La même chose que tout le monde. Avec quelques extravagances, on va pas se mentir. J’ai entendu un gars dire qu’il voulait acheter une île. Dingue non ? » Rigolant, il ne précisa pas que ce gars était en réalité lui, et que son père avait refusé de lui offrir cette dernière pour ses 21 ans. Il avait compris maintenant que sa demande était parfaitement ridicule, même s’il pensait toujours que ça aurait été très très cool d’en avoir une. « Et avec une légère différence dans le montant. » Il ne doutait pas qu’elle aurait pu se contenter d’une montre Swatch, lui préférait la sienne, une Oméga à $5000. Ils n’étaient pas si différent qu’elle voulait le croire, là où elle était ravi de voir $300 arriver, lui était ravi d’en voir $30 000. Mathématiquement, c’était juste qu’il était 100 fois plus chiant qu’elle.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyDim 11 Mai - 11:45

"$300 pour quelqu’un qui ne sera probablement pas là la prochaine fois que je viendrais." Mais ta gueule, ta gueule. J'étais soumise et incapable d'agir contre les actes de ce type, il se considérait comme chez lui. Que pouvais-je faire ? Bien évidemment, rien. Soupirante, j'attendais qu'il se décide à payer et récupérer sa commande afin de me laisser seule. Je n'aimais pas sa présence, je n'aimais pas leur présence. Mais je n'avais pas d'autres solutions que de me taire, parce que cet emploi, j'y tenais malgré tout. J'en avais besoin, j'en avais réellement besoin. "Tu … pardon vous. Même si je tiens à préciser qu’il est ridicule qu’on se vouvoie. On doit avoir un ou deux ans de différence. Enfin bon, comme vous voulez, mademoiselle." Mais ta gueule, ta gueule. Je me pinçais la lèvre, je mourrais d'envie de laisser mes pensées s'extérioriser. Mais non. Mais non. Il avait raison, je ne pouvais pas risquer de perdre cet emploi, surtout pas à cause d'une personne comme lui. Surtout pas. "La même chose que tout le monde. Avec quelques extravagances, on va pas se mentir. J’ai entendu un gars dire qu’il voulait acheter une île. Dingue non ?" "C'est d'un basique, franchement !" rétorquais-je, incapable de me contenir. Putain, Ana, tu abuses. Tu dois te taire, tu dois cesser de vouloir riposter. Cesses. Enterres-toi. Tu ne vas quand même pas tout gâcher à cause d'un mec arrogant et sans pitié ? S'il-te-plaît, ressaisies-toi. "Moi j'ai entendu une fille dire qu'elle voulait s'acheter de quoi nourrir sa famille. Dingue non ?" Et bim. Je venais de lâcher une nouvelle réplique, j'étais définitivement incapable de me contenir. Maintenant, je le regardais, lui et son crayon, lui et sa feuille. J'attendais impatiemment qu'il termine. Afin de faire passer plus rapidement le temps et d'écarter ce trop-pleins de colère que je possédais en moi, je décidais de récupérer le premier plateau que j'avais préparé afin de l'emmener à la table cinq. Je fus accueillie par l'ignorance des clients, évidemment. Deux secondes plus tard, je retournais auprès de lui afin d'apporter le deuxième plateau. Ça, c'était fait. Il fallait que je me débarrasse de sa personne au plus vite, mon état en dépendait. Pressée, je le fixais, le dévisageais, espérant que cela puisse suscite sa gêne. Tu parles, tu es si naïve Ana. Ces gens ne partagent pas les mêmes émotions que toi. Ils sont vides de sentiments. Ils possèdent tout. Exceptés l'amour, celui qui ne s'achète pas. "Vos amis semblent s'impatienter de votre arrivée, vous ne devriez pas les faire attendre plus longtemps." Un sourire, un. Un pincement de lèvre, un. Un retroussement de sourcil, un. Puis une âme fatiguée, une.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyDim 11 Mai - 19:52

La remarque de la jeune femme fit mouche, il n’avait aucun doute qu’elle parlait d’elle. Perdant son sourire, il aurait presque pu s’en vouloir de se comporter ainsi. Il aurait pu, mais ne l’était pas, elle avait passé le temps de leur conversation à le regarder de haut, comme s’il était un demeuré. Will eu presque envie de lui dire qu’il avait été à Harvard, qu’il n’était pas un pauvre gars, qu’il n’était pas comme tout le monde. Seulement, il fallait aussi regarder les choses en face. Son père lui avait offert son ticket d’entrée à l’Ivy League, il avait mit un certain temps pour s’adapter & comprendre qu’il fallait qu’il se bouge le cul & travaille mais il l’avait fait & ne s’en était pas trop mal sorti. Et il n’était pas comme tout le monde, il n’était pas comme ses amis, il était le roi de ces derniers. Le roi des riches, le roi des cons. La personne qu’elle avait le plus de raison de détester en fait. La regardant aller jusqu’à sa table, il ne la lâchait pas du regard. Non, elle avait définitivement le don de l’intriguer & de lui donner envie d’en savoir plus, sur cette personne qui avait envie de frapper tout le monde. Oh il sentait bien qu’elle avait envie qu’elle le laisse tranquille, il avait bien compris que sa présence n’était pas désirée à ses côtés. Mais, elle était trop unique et canon pour qu’il la laisse partir aussi rapidement. « Mes amis peuvent attendre. De toute façon ils sont soit totalement bourrés, soit totalement défoncés. » Le premier n’était pas de sa faute, on pourrait penser qu’après des années à boire, ils auraient pu développer une certaine tenue mais non. Ils étaient toujours au même niveau. Quatre ou cinq shoots et ils étaient déjà en train de chanter –faux- sur une chanson qui ne contenait pas de parole. La plupart n’étaient pas méchants mais, on ne pouvait pas dire qu’ils étaient également brillants. Il arrivait à Will de se demander ce qu’il faisait ici, et puis une soirée suffisait à lui rappeler pourquoi ils les adoraient. Ils ne se prenaient pas la tête, la fête était ce qu’il faisait de mieux. Le fait qu’ils étaient défoncés pour la plupart était légèrement de sa faute par contre. Il y avait fort à parier que la moitié d’entre eux finiraient avec la tête dans les toilettes, à vomir leurs tripes. Il espérait juste qu’ils arrivent aux toilettes avant de restituer une partie de l’alcool qu’ils avaient ingurgité. Personne n’avait envie de voir quelqu’un vomir. « Mais avant de vous abandonner, mademoiselle, j’ai une chose à vous demander. Et répondez honnêtement, ce n’est pas moi qui irait dire à Eric demain que vous êtes une piètre serveuse. » Eric était le patron de la jeune femme, et l’ami de Will. Avec qui il allait boire un verre demain après son travail. Et puis si elle se comportait ainsi avec tous les clients, il n’aurait pas besoin de dire quoi que ce soit. « Pourquoi est-ce que vous me détestez ? Je veux dire, je n’ai rien fait, rien dit, si ce n’est passer ma commande, et vous donnez un pourboire. J’aurais pu vous réciter du Frost, vous auriez toujours eu envie de m’arracher la tête. » Oui, il était curieux, et oui il n’avait aucun doute qu’elle aurait fini par le détester, c’était le cas de toute les personnes vivants ailleurs que High Neptune, ce n’était pas qu’il était un con mais, c’était qu’il l’était un peu. Il n’avait rien contre les personnes qui n’avaient pas d’argent, ce n’était pas de leur faute. Même s’il estimait qu’elles pourraient au moins se bouger un peu les fesses, si elles voulaient sortir de leur misère. Et puis avec ses habits à mille dollars, sa voiture de luxe, il fallait dire qu’il était assez détestable. Attendant une réponse de la part de la serveuse, et une réponse honnête, il la laisserait tranquille après, et lui offrirait un dernier billet de $100 avec un petit cadeau sous la forme d’un joint à l’intérieur. Elle avait définitivement besoin de se relaxer. En tout cas, Will avait hâte d’être le week-end prochain, histoire de voir si elle était toujours là.
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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyMer 14 Mai - 16:03

"Mes amis peuvent attendre. De toute façon ils sont soit totalement bourrés, soit totalement défoncés." Mais moi, mais moi je ne pouvais pas attendre. Il devait partir, maintenant. Parce que sa présence me rendant nauséeuse, déboussolée et angoissée. Ici, je n'étais pas à ma place, je ne le serais jamais. Et toutes ces personnes dépensant de l'argent sans le compter me dégoûtait, m'achevait et m'obligeait à détester davantage ces riches dormant en haut des grattes-ciels. Des gamins, des gamins pourris-gâtés. Tous, tous sans exceptions. "Mais avant de vous abandonner, mademoiselle, j’ai une chose à vous demander. Et répondez honnêtement, ce n’est pas moi qui irait dire à Eric demain que vous êtes une piètre serveuse." Eric, qui était Eric ? Je l'ignorais. Je m'en foutais. Je ne cherchais pas à comprendre. Je l'écoutais, sans réellement m'intéresser à ses paroles. Mes pensées étaient ailleurs, mes pensées étaient auprès de ma famille. Je donnerais tout pour pouvoir être avec eux en cet instant et non ici, à offrir à ces millionnaires de quoi passer une bonne soirée."Pourquoi est-ce que vous me détestez ? Je veux dire, je n’ai rien fait, rien dit, si ce n’est passer ma commande, et vous donnez un pourboire. J’aurais pu vous réciter du Frost, vous auriez toujours eu envie de m’arracher la tête." Sa question m’éjecta de mes pensées. Pourquoi ? "Mais vous puez l'argent ! Vous êtes arrogant, avide de pouvoir et hautain ! Vous êtes l'opposé de moi, comment vous apprécier, dites-moi, comment ? Vous qui êtes né avec une pathétique fourchette en or dans la bouche, comment  réussir à vous trouver la moindre qualité ?" répondis-je, sèchement. J'aurais préféré me taire et ne pas livrer mes pensées, j'aurais préféré ne pas être l'amusement de ce type qui allait assurément se moquer de mes propos. Que connaissait-il de la pauvreté et de la dureté de notre quotidien, rien. Alors, comment pouvait-il nous comprendre ? Ceci était impossible. Mais j'ignorais sa réaction, je continuais, j'étais si bien lancée. "Vous me dégoûtez, tous. A dépenser ce que je peine à gagner en deux mois pour vous déchirer la gueule le temps d'une soirée ! Vous me dégoûtez ! Vous ne connaissez pas la vie, pour vous tout s'achète ! Et vos sentiments, vous les achetez peut-être ? Vous faites comment hein, dites-moi ?" Je m'emportais. Je mettais tous ces fils à papa dans la même case. Il fallait que je cesse d'être si entêtée les concernant. J'étais trop bornée. J'étais trop stupide pour croire qu'ils pouvaient être de bonnes personnes. Je n'arrivais pas à les concevoir autrement que comme de parfaits connards. "Vous me dégoutez ..." répétais-je, dans un murmure, un souffle relevant ma fatigue, mon angoisse et mes peurs de m'écrouler. J'étais consciente que je ne pourrais pas indéfiniment mener cette vie, sans interruption, sans calme, sans pause.
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Will Tyrell
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Will Tyrell

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MessageSujet: Re: tous les mêmes.    tous les mêmes.  EmptyMer 14 Mai - 21:30

La réponse de la serveuse fut violente. Il ne s’était pas attendu à s’en prendre autant, ce n’était pas tant qu’il n’avait pas l’habitude. Car, il fallait le dire, se faire insulter par diverses personnes lui arrivait de manière très régulière, mais il ne savait pas pourquoi, sa réponse le toucha. Le jeune homme n’était pas venu ici pour se faire insulter par une personne qui n’avait rien à foutre là. Bon dieu, il aurait peut être dû aller prévenir le propriétaire, qu’elle se fasse virer. Qu’elle se casse d’ici, si elle détestait tant l’endroit, ça lui rendrait service & ça ferait des vacances à Will. Qu’elle conne. Pour qui elle se prenait ? Elle venait ici, l’insultait ? Alors qu’il était chez lui ? Le sourire charmeur de ce dernier disparu immédiatement. Elle pouvait aller se faire foutre, elle ne connaissait rien de sa vie, elle n’avait aucun droit de lui parler ainsi. Bien qu’elle n’avait pas tord, il n’avait jamais connu aucunes difficultés financières, il avait besoin d’argent ? Papa servait de banque. Une voiture de luxe pour ses 16 ans. Une scolarité dans l’une des universités les plus prestigieuses du pays. Un travail haut placé pour un travail médiocre. Non, il n’avait pas à se plaindre, sa vie avait été facile. Il pouvait se payer ce qu’il voulait, faire ce qu’il voulait. La regardant sérieusement, il remit son billet de $100 dans sa poche, il n’avait plus envie de rigoler. « Tu sais quoi ? Tu peux aller te faire foutre. On te dégoute ? Mais, je t’en pris, tu peux te casser d’ici, personne ne te demande de rester. Au moins je ne t’ai pas insulté sans même te connaître. » Récupérant ses affaires, il prit les deux bouteilles qui se trouvaient sur le plateau de la jeune femme & décida qu’il était temps de l’abandonner, s’il voulait se prendre la tête, il le faisait avec sa copine, ça lui suffisait amplement. Il n’avait pas besoin de quelqu’un d’autre pour ça. Sans rien dire de plus, il se fraya un chemin à travers la foule pour retrouver ses amis. Il n’était qu’un con qui dépensait l’équivalent de son mois de salaire en une soirée ? Si elle insistait. Récupérant la bouteille de Jäger, il fit une rangée de shoot & commença à les avaler cul sec les uns après les autres. Ce soir, il allait boire, et tant pis pour demain matin. Son père le descendrait pour avoir raté une matinée de boulot, lui s’en foutrait & se rattraperait en récupérant un gros client ou en travaillant durant une partie de la nuit. Tout ce qu’il savait c’était que pour l’instant, il allait boire, boire & boire un peu plus après.

FIN
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