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~ The handshake seals the contract from the contract
there's no turning back the turning point of a career
in Korea being insincere the holiday was fun-packed
the contract, still intact ~

Dur matinée, Cameron avait dû virer un client de son salon qui avait « presque » agressé une masseuse lui demandant un peu plus que les petits extras qu'elle pratiquait. Bien évidemment il en était hors de question, le current spa n'allait pas se transformer en maison close. Si les masseuses voulaient aller plus loin avec les clients rien ne les empêchait de le faire en dehors du spa et à leurs risques et périls, cam ne voulait rien savoir. Cependant lorsqu'il y avait un problème tel que celui ci dans son institution c'était à elle de gérer. Elle avait réussit à calmer le client en lui disant que si il n'arrêtait pas il pouvait dire adieu aux petits extras faits par sa masseuse préférée et redevenir un client « normal ». En plus de ça, cam avait dû refaire toute sa comptabilité histoire d'être sûre qu'il n'y avait rien qui clochait. Depuis que ce flic était venu demander des massages elle se méfiait de tout et était encore plus sur ses gardes qu'avant. C'était pas si simple de gérer un tel salon de massage mais cam se réconfortait en se disant qu'il lui rapportait plus d'argent qu'elle en avait espéré lors de son arrivée à Neptune il y a neuf ans. Elle rentra chez elle pour sa pause déjeuner, après tout elle l'avait bien méritée. Une salade de chèvre avalée, elle fila chercher son courrier. La mauvaise matinée continua, parmi les factures et publicités mensongères se trouvait une phrase manuscrite sur un simple bout de papier. « Vous saluerez le maire pour moi, mademoiselle martinez ». Était-ce une mauvaise blague ou quelqu'un était au courant de ses petits arrangements avec le maire ? Ou c'était peut être tout simplement Lester qui n'avait rien d'autre à faire que lui faire peur. Ni une ni deux, elle attrapa son sac, mit le mot dedans, ferma la porte de sa maison et se dirigea vers la mairie, elle devait avoir une discussion avec Lester et ça ne pouvait pas attendre. Elle se gara devant la mairie comme si une place l'attendait. « Je viens voir Lester Powell » dit cam sur un ton d'agacement, elle n'aimait pas dire monsieur le maire, depuis qu'elle le connaissait elle savait qu'il n'avait en rien l'étoffe d'un maire, seul son compte en banque pouvait en témoigner. « Vous voulez dire monsieur le maire ? » demanda la standardiste en arquant un sourcil. « Oui appelez le comme vous voulez » renchérit cameron. « Je vais voir ce que je peux faire our vous » dit la standardiste tout en décrochant son téléphone. Cam soupira, elle n'avait pas le temps pour ça et avait vu la voiture de Lester garé sur le parking de la mairie. Regardant la standardiste, occupée à composé le numéro, cam en profita pour monter à l'étage, elle savait ou se trouvait son bureau. Arrivant devant sa porte, elle l'ouvrit avant d'apercevoir Lester un journal à la main les pieds sur son bureau. « C'est incroyable comme tu es occupé comme maire » ironisa t-elle. Pas de bonjour, cam et Lester étaient loin d'être de grands amis. « Regarde ce qui est arrivé dans ma boîte aux lettres ce matin » mettant une main dans son sac, elle posa la lettre sur le bureau de Lester. « Une idée de qui aurait pu faire ça ? » demanda t-elle en ouvrant grand les yeux comme pour mieux percevoir l'expression de son visage. « Tu sais comme moi qu'il y a intérêt à ce que personne ne soit au courant de notre petit arrangement » son ton était menaçant même si cam savait pertinemment que rien ne ferait peur à Lester mais elle avait peur, peur que les gens fouinent un peu trop dans sa vie et que ça mette en danger sa famille.

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~ The handshake seals the contract from the contract
there's no turning back the turning point of a career
in Korea being insincere the holiday was fun-packed
the contract, still intact ~

Encore une journée digne de ce nom. Oui c'est de l'ironie. Lester Powell avait beau aimer son travail, passer ses journées enfermées n'étaient pas tout le temps des plus motivants. Pourtant il ne pouvait échapper à la règle du réveil du matin. Ni à celle de se préparer pour durement gagner sa vie. Là encore c'est de l'ironie. Au vu de son compte en banque il pourrait très bien rester chez lui, se faire porter malade et se prélasser au soleil. Ou encore prendre un jet et décider de se prendre une bière en Irlande. Mais rien de tout cela. Lester avait beau avoir une tonne de défaut celui de la flemmardise ne faisait pas parti de son vocabulaire ni de son comportement. Il était donc paré à sept heures du matin, à appeler son chauffeur pour se faire amener à son lieu de travail. Mais avant, car il faut le dire il était tout de même très en avance, il fallait qu'il fasse un tour dans son bureau. Sarah détestait cette pièce où Lester avait l'habitude de se réfugier dès qu'il rentrait du travail. On pouvait y trouver des pancartes, des feuillets arborant des slogans. Voter Lester Powell. Qu'est-ce que cette campagne pouvait l'agacer. Oui, certes cela lui plaisait de se faire de la publicité, de se présenter à plusieurs événements mondains. Montrer à la population le pouvoir qu'il avait et qu'il garderait à coup sûr. Il ne fallait pas ce voiler la face. Même si la ville ne tournait pas rond elle n'était pas assez folle pour l'affronter ou encore pour le perdre. Il avait beau avoir la réputation d'un homme ingrat... Lester avait ce charisme, cette présence, cette réputation qu'on redoute, qu'on ose pas se mettre à dos.  Il ne va pas s'en plaindre, il en joue d'ailleurs. Tout en s'installant dans son bureau, son regard ne peut s'empêcher de divaguer entre un portrait représentant sa famille et les affiches de campagne. Son plus grand problème. Son plus grand conflit. Une fois assis il penche la tête vers l'arrière et souffle un bon coup. Ne jamais montrer ses faiblesses. Il faut qu'il reste le même et cela quoi qu'il arrive. Pour eux. Pour elle. Il attrape alors une clé, scotché en dessous d'un tiroir, le déverrouille. Sort un cadre et un faible sourire apparaît alors sur le visage du trentenaire. Elizabeth. Il ne lui faut que quelque seconde. Juste le temps pour que des souvenirs réapparaissent dans son esprit. Puis il la range.. ni vu ni connu. Son portable sonne.Timing parfait. Il referme le tiroir à clé, la cache de nouveau puis jette un dernier coup d'oeil dans le miroir. Tout est bon.

Arrivé à son travail, il adresse des bonjours à ses collègues, sa secrétaire. Il s'installe tranquillement à son bureau, check de nouveau ses mails. Il aperçoit du coin de l'oeil sa secrétaire lui déposer des dossiers, il la remercie d'un geste de la main. Attrape le téléphone fixe présent sur son meuble en chêne et compose un numéro. Il ne fait que ça de sa matinée. Passer des coups de fil, gérer des paperasses. Il sait d'avance que moins de la moitié de la pile de dossier ne sera traité aujourd'hui. Il pourrait amener du travail à la maison, tout du moins des sujets portant sur la ville... Mais Lester préfère travailler sur sa campagne plutôt que de se ramener des problèmes. Rien que de penser à toute la racaille présente à Neptune lui donnait envie de lâcher prise. Ce n'est que vers midi ou peut-être treize heures qu'il décide, qu'il pense mériter une petite pause. Il prend alors une dernière fois son téléphone pour joindre ses standardistes et leur signaler qu'il n'est pas libre à partir de maintenant jusqu'à ce qu'il leur repasse un coup de fil, oh et il faut aussi lui apporter le journal du jour et un café. Le téléphone raccroché il s'installe alors plus confortablement sur sa chaise, attend l'arrivée de sa secrétaire qui lui apporte le tout dans les quelques minutes. ça y est, il pouvait se détendre. Dès qu'il a le journal dans les mains il peut enfin se décontracter et entamer sa pause. Qui sera de courte durée. Plus précisément, qui aura duré une demi-heure. Trop peu pour Lester.La personne osant le déranger n'étant pas non plus une de ses grandes amies, ni une personne importante. Non surpris qu'elle vienne se plaindre ou encore qu'elle lui envoie une pique, Powell ne bouge pas de position et l'entend jacasser. Elle n'a donc que pour réponse à sa première phrase un mince sourire. "Tu sais que ton courrier m'importe peu? J'ai d'autres choses à fouetter que régler des factures ou des lettres d'amoureux.. Ou que sais-je. Ici c'est une mairie." Oui Lester aimait la taquiner. Vu qu'elle avait pour but de rester longtemps, a priori, autant s'amuser et se détendre en la taclant non? N'ayant, évidemment, pas écouté ses dires la jeune femme pose la soi-disante l'étrange lettre sur son bureau. Bien qu'il n'avait pas l'intention de jeter un coup d'oeil dessus, sa curiosité pris le dessus. Il descend alors les pieds de son bureau, tout en délicatesse, calme. Au contraire de son interlocutrice qui malgré son intonation n'a pas l'air trop tendue se trahit par ses mots. Cette situation bien que gênante amuse plus qu'autre chose le maire. Il attrape sa tasse de café et lui dit alors: "Euh... laisse-moi résumer. Tu reçois cette lettre et ta première idée est de venir me voir.. Réfléchis-tu avant d'agir? Je ne connais pas ton écrivain, mais... si j'étais toi je ferais plus attention." Oui cela ne lui faisait pas plaisir de lire ce genre de choses, mais en même temps paniquer n'allait pas les aider à résoudre cet infime problème.