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 last friday night.

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Ana Cortés
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Ana Cortés

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MessageSujet: last friday night.   last friday night. EmptyDim 18 Mai - 9:17


There's something inside you,
it's hard to explain
They're talking about you boy,
but you're still the same


Le soleil piquait avec douceur mon visage qui se réveillant avec difficulté. Ma tête me faisait mal, mon corps me criait sa douleur. Lentement, je glissais sur le dos et portais mes mains à mon visage afin de frotter ma peau. Je n'arrivais pas à atterrir, afin de m'extraire pleinement de ce pays de songeries sordides. Je toussais, grognais et me roulais en boule. Tout était étrangement bien trop calme. Je n'entendais pas mes frères s'agiter, je n'entendais pas mes soeurs chanter, je n'entendais pas les voisins hurler, je n'entendais pas le métro passer. Surprise, je me redressais et découvrais alors avec stupéfaction que j'étais tout sauf moi. Je fronçais mes sourcils. Tout me revint à la gueule, d'un coup, violent, net. Hier, j'étais sortie. Hier, j'avais bu. Hier, j'avais beaucoup trop bu. Où étais-je, que faisais-je ici ? Mais pourquoi ? Je commençais à paniquer, je commençais à sentir mon coeur vouloir s'échapper de ma cage thoracique. "C'est quoi cette tenue ?" pensais-je à voix haute en voyant ce tee-shirt bien trop large pour moi, au parfum qui m'était inconnu. Le lit quand lequel j'étais me semblait bien trop grand, à la longueur démesurée. Où étais-je ? J'enfonçais mes doigts dans mes cheveux pour essayer de comprendre ce que j'avais fais en fin de soirée, afin de me rappeler de mes derniers pas, de mes derniers actes. Je n'avais pas souvenir de m'être laisser aller au plaisir charnel. Putain. Je commençais sérieusement à avoir peur. Avais-je donc si mal terminée, saoule et désemparée ? Avait-on essayer d'abuser de moi, de mon corps et de mon état inconscient ? Saloperie. Brusquement, je sortais hors du lit et attrapais la première chose sur laquelle mes mains tombèrent pour me défendre : une bouteille d'eau en verre. Bien, très bien. "Qui est là ?" criais-je, dans l'espoir d'obtenir une réponse claire et précise. Tu parles, le silence reignait, m'angoissant davantage. Doucement, tout doucement, j'avançais dans la pièce, ravalant avec difficulté ma salive. Mon coeur n'en pouvait plus, il était bien trop emballé et affolé par l'étrangeté de la situation. D'ordinaire, j'aurais pu en rire. Là, je me trouvais au sein d'un lieu bien trop luxueux pour que tout ceci soit normal. J'avançais, jusqu'à observer des pieds dépasser d'un canapé en cuir brillant et d'un rouge si vif qu'il m'obligea à fermer un peu les paupières. Ce mal de crâne, ce mal de crâne que j'avais m'obligeait me frotter de nouveau le visage. Inquiétais, j'approchais. Petits pas, par petits pas. J'approchais jusqu'à découvrir avec stupéfaction le corps presque nu de cet homme qui représentait tout ce qui me dégoûtait le plus. "Oh putain de merde de putain de non mais ce n'est pas possible !" hurlais-je tout en allant frapper son pied avec la bouteille. "Réveilles-toi gros tas ! Réveilles-toi !" Rester calme ? Impossible. Je comprenais que j'avais fini dans un état que j'étais incapable de qualifier, que je m'étais réveillée presque nue et vêtue de vêtement qui ne m'appartenait, et que je retrouvais allongé sur le canapé non loin de moi ce type arrogant et prétentieux qui avait failli être la cause de ma démission.
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Will Tyrell
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyDim 18 Mai - 13:40


What is straight? A line can be straight, or a street, but the human heart, oh, no, it’s curved like a road through mountains.
@ Tennessee Williams

On pouvait dire que Will avait été plus que surpris de rencontrer la serveuse du bagatelle, hier soir, dans un état d’ébriété bien avancé. Tentant tant bien que mal, il avait essayé de lui faire dire son adresse, qu’il puisse la déposer chez elle, parce que si elle continuait comme ça, elle finirait par dormir sur le banc du coin comme une SDF. Vu leur seule & unique conversation, c’était peut-être quelque chose qu’il aurait dû faire. Seul dans la rue de Middle Neptune, incapable de comprendre la langue qu’elle parlait, il avait fini par laisser tomber & l’avait obligé à s’installer sur le siège passager de sa voiture, priant intérieurement pour qu’elle ne vomisse pas. A son plus grand bonheur, elle ne mit pas bien longtemps à s’endormir comme une marmotte. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, ce n’était pas que ce n’était pas dans son habitude d’aider les autres mais, disons que ça ne faisait pas partie des choses qu’il faisait de manière régulière. Et pourtant, ce soir, il se retrouvait à ramener une femme qui le détestait ouvertement chez lui, et lui enfila un de ses vieux tee-shirts histoire qu’elle ne dorme pas en talon & robe, qui lui parfaitement, il devait l’avouer. Ok, il aurait pu profiter de la situation, mais coucher avec une femme qui n’arrivait même pas bouger d’un poil lorsqu’il lui avait enfilé un tee-shirt ne lui disait absolument rien. Il les préférait consciente & consentante. Se déshabillant à son tour & ne gardant que son boxer, il avait prit place sur son canapé et avait rejoint les bras de Morphée en moins de cinq minutes. Il était cinq heures passé, merci bon Dieu, il n’avait pas à travailler le samedi matin. Une douce musique le réveilla, bien trop tôt à son goût, sous la forme de cri de la part de … « Fuck. » Ouvrant difficilement les yeux, allongé sur le ventre, il lui fallu quelques secondes pour se souvenir de ce qu’il avait la vielle. Erreurs. Se retournant, il se retrouva devant celle dont il ne connaissait toujours pas le nom mais, qui semblait, encore une fois, prête à le tuer. Sauf que cette fois-ci elle avait une arme, une bouteille en verre. « Si tu pouvais arrêter de m’insulter, j’apprécierais fortement. » Baillant, il s’assit sur le canapé & s’étira avant de se lever & de faire comme si de rien n’était. Elle n’allait pas le gonfler alors qu’il venait de lui rendre un service. Ce n’était pas de sa faute si elle avait bu comme pas possible et qu’elle s’était retrouvée seule prête à dormir par terre. Et oui, il avait décidé d’arrêter de la vouvoyer, c’était ridicule, et puis vouvoyer quelqu’un impliqué un certain respect envers l’autre personne. Chose qu’il n’y avait pas entre eux, elle passait son temps à l’insulter & à le descendre. La bouteille de jus d’orange sur le comptoir, il jeta un coup d’œil à l’inconnue. « T’en veux, ou tu préfères que je t'explique pourquoi t'es ici ? » N’attendant pas sa réponse, il sorti deux verres, s’en servi un et commença à le boire, appuyait contre sa cuisinière. Son téléphone dans la main, il regarda sa boite de réception & en profita pour aller sur le Neptune Times, histoire de regarder les dernières informations. Il n’allait pas déclencher une dispute avec la serveuse, vu comment elle était partie, elle allait le descendre sans qu’il ne fasse rien. Il n’avait aucun espoir d’entendre un merci de sa part.

Spoiler:
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Ana Cortés
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyMar 20 Mai - 19:08

"Fuck." J'étais choquée, terrifiée et paniquée à l'idée d'avoir passer la nuit sous le toit de cet homme qui m’écœurait. Mais merde, qu'avais-je était encore foutre de mon corps ? Avait-il abusé de moi ? Je regardais avec dégoût ce t-shirt bien trop large pour moi qui tombait sur mes cuisses nues. Je frottais mon visage et essayais de me rappeler de ce qui avait pu m'arriver au cours de cette soirée. Mais rien, rien ne me revenait. C'était le néant. Le vide. Le trou noir. "Si tu pouvais arrêter de m’insulter, j’apprécierais fortement." "Parce qu'en plus je devrais te remercier d'avoir probablement profiter de mon état ?" Je criais, si peu capable de contenir mes émotions. Fallait sérieusement que quelqu'un songe à venir me piquer, juste histoire de me détendre, quelques minutes, voir quelques heures. Plus sérieusement, j'étais inquiète. Comment allaient mes frères et soeurs, bien ? Comment se débrouillaient-ils sans moi ? Mais merde, j'étais censée rentrer chez moi, et non me retrouver à dormir dans un lit aussi grand que ma salle à manger.  "T’en veux, ou tu préfères que je t'explique pourquoi t'es ici ?" Je croisais mes bras contre ma poitrine, déhanchais ma cuisse tandis que mon regard se chargeait de lui exploser des millions de missiles à la gueule. Comme-ci j'allais boire de son jus d'orange, comme-ci j'allais boire dans son verre qui devait probablement coûter plus cher que les chaussures que je portais. Non mais oui, c'était quoi ce putain d'appartement ? Doucement, je réalisais l'ampleur de sa richesse et quel point je vivais dans la misère. Ça ne faisait qu'alimenter ma rage et ma rancœur envers ce type. J'étais jalouse, j'étais énervée, j'étais fatiguée de devoir me battre au quotidien pour ma survie. Tout comme j'étais dégoûtée de constater que tout ceci ne représentait rien pour les individus comme lui qui possédait tout. "Mais mec ! T'as cru quoi là ? Que j'allais sagement attendre que tu m'expliques ! Je m'en fous de ton jus d'orange !" Je perdais une fois de plus ma patiente. Avec lui, je m'emballais encore plus facilement que d'ordinaire. C'était quoi son secret, sûrement son sourire à croquer. Je me donnerais presque envie de vomir de lui trouver du charme. Je commençais à gesticuler dans tous les sens, mon corps valsait entre les murs que j'étudiais avec finesse. C'était quoi ce bordel, sérieusement ? Puis là, je bloquais sur la vue qu'il possédait. Le soleil m'éblouissait, m'obligeait même à laisser des larmes noyer mon regard. Je n'en pouvais pas. J'avais l'étrange sensation d'étouffer dans cet espace bien trop grand pour deux personnes. "Ne me dis pas que tu vis seul ici !" soufflais-je tout en me retournant contre lui, ceci était une accusation, ceci était une parole brusque et violente. Ce mec me fatiguait.
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Will Tyrell
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyMar 20 Mai - 21:52

Délicatesse, voilà le mot qu’il n’aurait jamais utilisé pour décrire la jeune femme. A peine debout, elle était déjà en train de l’insulter, de le descendre. Une joie. Tout ce qu’il voulait c’était glander comme il savait si bien le faire. Jouer à sa ps4 durant une bonne partie de la journée, et faire un petit tour par la mer, histoire de profiter de son début de week-end pour aller taquiner les vagues. Mais non. Voilà qu’il se retrouvait chez lui, avec une personne parfaitement calme qui allait probablement lui plomber sa journée en se comportant ainsi. Il ne savait pas ce qui lui avait pris de la récupérer & de la faire dormir dans un bon lit, au lieu de la laisser dans la rue & profiter du confort des trottoirs. Non vraiment, il aurait dû l’abandonner, la laisser se démerder & ne pas se retourner. Et pourtant, elle était là. Sans raison apparente, si ce n’est qu’il avait décidé de l’aider, chose qui n’était pas dans ses habitudes. Si elle était là, c’était parce qu’il était faible, elle l’intriguait, elle étai tellement différente des femmes qu’il rencontrait dans sa vie de tous les jours, qu’il avait envie d’en savoir plus sur ce mystère emballait dans une énigme. Ne pouvant s’empêcher, il rigola lorsqu’elle dit qu’elle n’allait pas le remercier d’avoir profité de son état. Waooouh, c’était donc comme ça qu’elle le voyait ? Un pauvre con, arrogant, sans gêne, prêt à profiter d’une jeune femme totalement bourré pour se vider les couilles ? Si les trois premiers étaient vrais, le dernier était totalement faux. Il savait quand une situation se rapprochait du viol. La laissant parler, il attendait qu’elle termine de gueuler, de dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, comme ça, une fois qu’elle serait essoufflée, il pourrait en placer une sans qu’elle puisse l’interrompre. Buvant son verre de jus d’orange, il avait quand même bien du mal à comprendre comment elle faisait pour ne pas avoir une gueule de bois monstrueuse. Même lui après des années d’entrainements, s’il finissait comme ça à une soirée, il avait besoin de deux bons comprimés d’aspirines avant de pouvoir commencer sa journée. Il en était presque admiratif. « C’est mon appartement oui. Et j’y vis seul. » Appartement semblait bien dérisoire à la vue de la superficie. Endroit qui était d’ailleurs trop grand pour lui tout seul mais, il était tombé amoureux de la vue, de l’appartement et avait craqué. « Quant à avoir abusé de toi, ne te flattes pas trop. T’es canon, on va pas se mentir mais, hier t’étais surtout dans un sale état. Je t’ai trouvé assise sur le trottoir, à deux doigts de dormir sur place. Et comme il semble que tu parles pas anglais quand t’es bourrée, c’était soit te laisser dormir dehors, soit te ramener ici. » Le reste était selon lui évident, il avait choisi de la ramener ici plutôt que de la laisser dormir dans la rue, où elle aurait pu effectivement tomber sur un ou deux mecs pas regardant sur l’état des jeunes femmes avec qui ils couchaient. « Je t’ai enfilé un de mes vieux tee-shirts, plus confortable que les talons & robe pour dormir. Et avant que tu partes au quart de tour, on est quittes. » Il faisait notamment référence au fait qu’il l’avait vu en sous-vêtement hier, et qu’il n’était actuellement habillé que d’un boxer, ce qui était déjà plus qu’elle actuellement. Elle pouvait toujours râler mais, ils avaient déjà vu une personne du sexe opposé nu, il fallait rester réaliste.
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyJeu 22 Mai - 10:44

Mains déposées sur les hanches, mon regard exprimait ce trop-plein de sentiments qui me traversait. Inquiétude, colère, incompréhension, angoisse et excitation. L’inquiétude envers mes proches qui ne devaient pas savoir où je me trouvais, la colère envers cet homme qui représentait tout ce qui me dégoûtait, l’incompréhension envers son comportement étrange et faussement agréable, l’angoisse d’avoir oublié mes actes le temps d’une soirée et l’excitation inexplicable provoquée par l’étrangeté de cette rencontre. Je me pinçais la lèvre, consciente d’être agressive envers une personne qui n’haussait jamais le ton de sa voix sur moi. Oui, il était en droit de désirer et d’espérer un réveil plus agréable et plus délicat. Seulement, il possédait un brin d’intelligence, il aurait su que m’accueillir au sein de son « appartement » était de loin sa plus grave erreur s’il espérait vivre paisiblement. J’étais une tornade, entière, vivante et révoltée. "C’est mon appartement oui. Et j’y vis seul. J’étoufferais en vivant ici" pensais-je dans un murmure. C’était beaucoup trop grand pour mon maigre corps et démesuré pour un seul et unique homme. C’était impersonnel, digne de photographies pour un magasine d’une luxueuse agence immobilière. C’était beau mais vide de vie, vide d’émotions. Je n’aimais pas cet endroit, je ne m’y sentais pas à mon aise. Mes bras se croisèrent contre ma poitrine tandis qu’impatiemment, j’attendais l’explication qui ôterait le doute sur l’ensemble de mes craintes. "Quant à avoir abusé de toi, ne te flattes pas trop. T’es canon, on va pas se mentir mais, hier t’étais surtout dans un sale état. Je t’ai trouvé assise sur le trottoir, à deux doigts de dormir sur place. Et comme il semble que tu parles pas anglais quand t’es bourrée, c’était soit te laisser dormir dehors, soit te ramener ici." Je haussais les sourcils, clairement surprise par cette révélation. Je me pinçais délicatement le dessous de la lèvre, tiraillée entre la gêne occasionnée par mon comportement de dépravée et le rire provoqué par mon imagination m’offrant une vision de cette scène. "Je t’ai enfilé un de mes vieux tee-shirts, plus confortable que les talons et robe pour dormir. Et avant que tu partes au quart de tour, on est quittes." Je rigolais, nerveusement. J’enfonçais mes mains dans mes cheveux, frottais mon visage et fis un tour sur moi-même. Mon esprit était brouillé, j’étais incapable de me souvenir de mes actes de la nuit passée, j’en étais totalement incapable. Brusquement, je décidais alors de m’asseoir à ses côtés, j’attrapais son putain de verre de jus d’orange et en bus une longue, une très longue gorgée. Je détestais cet environnement mais j’acceptais ce qu’il me proposait. J’étais une femme bien contradictoire entre ses gestes et ses paroles. Cette douceur matinale rafraîchissait mon corps peu endommagé par la folle nuit que je venais de passer. Ma relation avec l’alcool ? Nous nous entendions merveilleusement bien. J’étais tellement habituée à dormir peu et à tellement habituée à travailler en possession d’atroces maux de têtes que j’avais pris l’habitude de surmonter avec une facilité déconcerte mes gueules de bois. J’en vomissais rarement, j’en rampais rarement ; parce que je me réveillais toujours avec le même devoir, celui de m’assurer que mes frères et mes sœurs étaient tous vivants et en bonne santé. Silencieuse, je prenais le temps de correctement réceptionner l’ensemble des révélations qu’il venait de me faire. Je jouais avec ma lèvre, pensive. "Obrigado" lâchais-je dans un souffle, incapable de m’exprimer en français, ça me brûlait la gorge, ça me piquait la langue d’avoir à le remercier. Mais je restais une femme respectueuse. Même si le roi des bâtards s’en prenait à moi, je ne perdrais pas cette qualité. "Monsieur fait dans la charité maintenant ? Je n’avais pas besoin de toi." rétorquais-je aussitôt. Certes, je le remerciais, mais j’en gardais ma fierté et mon entêtement. "Je me débrouille toujours très bien toute seule, tu n’avais pas à m’embarquer. Tu as pensé aux personnes qui étaient probablement avec moi ?" Ceci sonnait presque comme un rapproche. Comment osais-je ? Pauvre crétine, tu ne pouvais pas ranger et enfermer ta fierté dans une cage le temps d’une discutions ? Non. C’était bien trop difficile pour ma saloperie de personne. Je faisais glisser mon doigt le long de son verre, jouant avec cette texture pour provoquer de désagréables bruits. Ma curiosité, grandissante, me submergeaient de questions vivant à creuser sur l’étrange personnalité de ce type. "Puis qu’est-ce que tu foutais dans nos quartiers ? Les gens comme toi valent tellement mieux qu’nous !" Non, j’étais définitivement incapable de me comporter correctement envers une personne qui m’avait pourtant et clairement apporté de son aide. Je ne l’aimais pas, et je ne voyais pas pourquoi sa fausse gentillesse m’obligerait à changer d’opinion le concernant. C’était un riche, un sale riche. Point.
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Will Tyrell
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyVen 30 Mai - 21:55

Elle buvait enfin son fichu verre de jus d’orange. Ce simple geste fit plaisir à Will qui voyait ça comme une trêve, au moins elle ne lui balancerait pas une de ses lampes ou objet de décoration dans la tête. Il exagérait ? Non, pas vraiment, après tout il ne connaissait pas la jeune femme qui se trouvait en face de lui. Ils ne s’étaient vu que deux fois, la première elle avait sans aucun doute eu envie de lui donner un coup de boule au dessus du bar de la boite de nuit, et la deuxième fois elle avait tellement bu qu’elle ne parlait plus anglais. On ne pouvait pas dire qu’ils se connaissaient. Et pourtant, la première chose qui avait traversé l’esprit de la serveuse était qu’il avait profité de son état pour coucher avec elle. Elle le portait très bas dans son estime. Mais bon, au moins elle n’était pas en train de faire toute une scène pour rien. C’était déjà ça. Mon dieu, ses attentes étaient bien basses quand il s’agissait de la jeune femme qui se trouvait en face de lui. Il ne comprit d’ailleurs pas ce qu’elle venait de dire, il ne parlait pas un mot de portugais et ne savait pas que ça en était. Pensant qu’elle devait, encore une fois, l’insulter, il ne dit rien & continua à boire tranquillement son verre avant d’aller faire chauffer de l’eau pour pouvoir prendre son thé du matin, sortant deux tasses, il sortit également une boite de céréale avec deux bols, deux cuillères & la bouteille de lait. Sa mère l’avait bien élevé, ou elle avait fait du mieux qu’elle avait pu. Will était poli, il n’allait pas la foutre dehors, il avait toujours espoir d’en apprendre un peu plus sur elle. C’était d’ailleurs l’une de ses qualités, il n’en avait pas des masses mais, la politesse en faisait partie. Ahhhh, voilà qu’elle était de retour. Le calme n’avait pas duré plus d’une minute qu’elle était déjà entrain de lui faire des reproches. Elle n’avait pas besoin de lui, et ce qu’il avait fait hier soir était parfaitement déplacé, elle avait des amis sur qui elle pouvait compter contrairement à la bande de riche qui servait d’ami à Will. Pour être chiante, elle l’était. Elle ne pouvait pas accepter la situation, dire un putain de merci & laisser tomber. Non, il fallait qu’elle fasse un, ou dans son cas, plusieurs commentaires, histoire de bien faire comprendre qu’elle était forte, qu’elle n’avait besoin de personne. Soupirant, elle le fatiguait et il venait tout juste de se lever, c’était pour dire à quel point elle pouvait être fatigante. Il hésita pendant quelques instants & envisagea de lui laisser un billet de $20 histoire qu’elle puisse prendre un taxi pour rentrer chez elle pendant que lui irait tranquillement rejoindre son lit pour finir sa nuit en paix. « Non t’avais pas besoin de moi, c’est certain. » Dit-il avec sarcasme. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, il était certain à 95% que s’il ne l’avait pas ramené chez lui, elle aurait vraiment fini par dormir par terre. « Et je suis désolé de te gâcher ton trip mais, t’étais seule quand je t’ai croisé. Personnes te connaissait. » Il avait essayé un peu, voir s’il n’y avait pas quelqu’un qui la connaissait, histoire qu’on la ramène chez elle avant qu’elle s’embarrasse ou que quelqu’un profite de son état mais, non. La grande majorité des réponses était « don’t know, don’t care. » Elle continuait à le pousser, à l’interroger sur un ton accusateur, comme si ce qu’il avait fait été mal. L’idée de ne pas avoir dormi sur le trottoir devait vraiment la décevoir pour se comporter ainsi. Les gens normaux auraient simplement dit merci, accepter le petit-déjeuner et refuser le billet qui aurait pu servir à payer un taxi. Mais non, avec elle tout était une bataille. « Je suis descendu de ma tour de cristal pour voir le commun des mortels, et t’étais là. » Il n’avait même pas envie de lui répondre sérieusement, cela ne servait à rien. Elle allait continuer à râler, estimer qu’il n’était qu’un con, ce qu’il était, puisqu’il estimait vraiment qu’il était mieux qu’elle, lui ne finissait pas ses soirées dans le même état qu’elle, et puis lui était capable de vivre sans se prendre la tête. Chose qui semblait impossible pour la jeune femme, qui n’avait que fait poser trois tonnes de questions sans intérêt. Si elle était honnête, il allait l’être aussi. « Et toi, pourquoi tu peux pas juste dire merci ? » Il avait dit ça de manière parfaitement calme, bien qu’elle commençait à l’énerver légèrement par son comportement. « D’ailleurs, c’est quoi ton nom ? » Aucun rapport avec sa dernière phrase mais, s’il continuait à la croiser, il estimait qu’il serait pas mal de connaître son prénom. « Même si je l’aurais oublié d’ici demain, mon cerveau est plus doué pour retenir les détails du dernier épisode des Simpson que le prénom des filles qui passent ici. » Ce n’était pas totalement vrai, dans le sens où il rappelait tellement peu de fille ici qu’il se rappelait de leur prénom. De manière générale, il préférait partager le lit de la fille chez elle, histoire de pouvoir disparaître au milieu de la nuit. Ce n’était pas non plus le genre de chose qu’il disait, il dégageait de l’arrogance de manière naturelle, sans avoir besoin d’ouvrir la bouche mais puisqu’elle semblait vouloir se retrouver devant un con, il allait lui donner.
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Ana Cortés
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyJeu 5 Juin - 15:04

"Non t’avais pas besoin de moi, c’est certain." Son ton sarcastique m’obligea à redresser mon visage afin d’ancrer mon regard assombri dans le sien. Sincèrement ? J’étais perdue. Je ne savais pas quoi penser, je ne savais pas ce que je devais croire et ce que je devais réellement penser de lui. "Et je suis désolé de te gâcher ton trip mais, t’étais seule quand je t’ai croisé. Personnes te connaissait." Merde. Je me pinçais la lèvre, furieuse envers moi-même mais également envers cet homme. Je comprenais que dans le fond, il pourrait parfaitement bien être une toute autre personne, il réceptionnerait tout de même cette colère dans la gueule. Parce que mon problème ce n’était pas lui, c’était ce que son monde d’égoïste et de prétentieux dégageait, ça me poussait à agir avec agressivité et dégoût. Sauf que depuis ce matin, l’ensemble de ses gestes et de ses attentions me prouvaient qu’il n’était pas aussi imbu que ça de sa personne. Je soupirais. Fatiguée. Puis sérieusement, qu’est-ce qu’il était venu foutre dans nos quartiers ? Etions-nous si intéressants pour qu’il daigne se joindre à nos festivités nocturnes ? "Je suis descendu de ma tour de cristal pour voir le commun des mortels, et t’étais là." J’en haussais les épaules, drôle de coïncidence. Ou pas. Je continuais de jouer avec ma lèvre tandis que je plongeais mon regard à la contemplation de cette tasse vide qui me faisait face. Je n’abaissais pas les armes, je réfléchissais seulement à la raison de mon combat. "Et toi, pourquoi tu peux pas juste dire merci ?" "Je viens de te le dire !" rétorquais-je aussitôt. Certes, je l’avais remercié en portugais. Mais je l’avais fait ! Monsieur et ses grands moyens n’avaient qu’à se payer des cours de langue. Ainsi il pourra mieux comprendre la population l’entourant. Nous étions si nombreux à porter ce bagage culturel dans nos cordes vocales. "D’ailleurs, c’est quoi ton nom ?" "Ana" soufflais-je tout en déposant mes mains sur le comptoir me faisant face. Mes ongles tapaient dessus, instaurant un rythme délicat, représentatif de cette réflexion dans laquelle je me noyais. "Même si je l’aurais oublié d’ici demain, mon cerveau est plus doué pour retenir les détails du dernier épisode des Simpson que le prénom des filles qui passent ici." Je rigolais. Pardon ? Je rigolais réellement. Mais n’importe quoi. J’agissais comme une débile. Je ne pouvais pas me permettre de griffer son âme après ses paroles pour finalement rire à ses conneries quelques secondes après. C’était soit la haine, soit l’amusement. Choisis. "Você acorda Ana" me soufflais-je afin de me ramener à la raison. Je me tapotais la joue puis je retournais plonger mon regard dans le sien. "Pourquoi êtes-vous tous des personnes mystérieuses et désintéressées par tout si ce n’est ce qui brille ?" Ma voix était calme, posée. Je ne souhaitais plus le démolir, je souhaitais comprendre. Je n’avais pas spécialement envie de fuir cet appartement dans les minutes qui suivent, parce que malgré tout ce que cet homme m’inspirait, une partie infime de lui m’attirait. "Vous vous amusez de tout et vous ne semblez pas capable de prendre quoi que ce soit au sérieux ! Je te jure qu’on a la sensation que vous êtes tous des écorchés vifs et que vous vous cachez derrière votre argent." Pourquoi débitais-je ce discours ? J’étais moi-même renfermée et mystérieuse auprès des inconnus, pourquoi n’auraient-ils pas le droit de se comporter de la même manière ? Parce qu’à mon sens, ce n’était absolument pas la même chose. "Les relations humaines ne s’achètent pas … L’amour non plus" ajoutais-je. Je me rendais compte à quel point j’étais lunatique et étrange. Qu’allait-il pouvoir conclure de mon comportement ? J’ignorais la réponse à ma question, je l’ignorais et dans le fond, je m’en foutais de ce qu’il pouvait penser de mes paroles et de mon comportement. Je ne resterais pas ici, nous n’allions pas partagés d’autres instants exceptés celui-ci, qui sera définitivement notre dernière rencontre.
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyJeu 5 Juin - 17:37

Ok, il n’avait pas été très cool de sa part de dire ça. Il se souviendrait probablement de son prénom lors des deux prochains mois. Mais, uniquement parce qu’elle était une réelle pain in the ass. Il était nul avec les prénoms, et son répertoire le prouvait bien, la grande partie de ses contacts étaient nommés dans selon l’exemple suivant : « blonde bar, bon coup. » et encore avec ça, il avait dû mal à situer la personne. Il était nul pour ce rappeler de ce genre de détail. C’était tout. Et puis au bout d’un moment, il fallait arrêter. Cela faisait deux fois qu’il s’en prenait plein la gueule de la part de la jeune femme alors qu’il n’avait rien fait. Oui il savait qu’il était beau, oui il avait de l’argent qu’il dépensait sans regarder, oui il s’aimait. Et alors ? Il ne lui avait rien fait si ce n’est tenté de l’aider à survivre dans son monde. Alors au bout d’un moment, il arrêtait de se montrer un peu sympa & se comportait lui aussi comme un con. Le regard de la dite Ana s’ancra dans le sien alors qu’elle débutait son monologue sur le fait que les riches étaient en gros tous des cons. Qu’ils étaient tous pareils, uniquement attiré par tout ce qui brille, par tout ce qui est cher, tant qu’ils n’ont pas besoin de rejoindre le commun des mortels & qu’ils peuvent continuer à régner dans leur tour d’ivoire. Que de toute façon, ils pensaient pouvoir tout acheter mais, qu’ils ne pouvaient pas comprendre l’amour, parce que ça ça ne s’achetait pas. Qu’ils n’auraient jamais l’occasion de comprendre réellement les relations humaines, ces dernières étaient chez eux bouffées par les liasses de billets verts. La regardant déblatérer ce qu’elle pensait, il attendit qu’elle est fini pour verser l’eau chaude dans la tasse. Pourquoi il ne la foutait pas dehors ? Parce qu’elle l’amusait. Ne pouvant d’ailleurs de se retenir, il émit un petit rire après son discours. Elle pensait tout savoir. Tout savoir de son monde, mais elle ne connaissait rien. « Qu’on est des écorchés vifs ? Tu te fous de moi ? T’es au courant que la seule personne d’entre nous deux qui n’arrête pas de se plaindre c’est toi ? » Il lui laissa quelques secondes pour accepter ce qu’il venait de dire. Will ne s’était jamais plains de son argent, et s’il jouait un rôle, c’était tout sauf celui de l’écorché vif. « Tu crois qu’on joue les martyrs mais, c’est vous qui faite ça si bien. Nous on profite. Et puis l’amour ne s’achète pas, je te l’accorde, même si tu as pas vu certaines des femmes qui cherchent désespérément un mari dans mon quartier. Je crois juste que t’as oublié qu’on est humain. » Cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus tombé amoureux. Sa plus ou moins petite amie dans tout ça ? Ils avaient un relation en pointillait depuis plus de quatre ans, ils étaient juste incapable de retenir leurs mains quand ils étaient en présence de l’autre. Mais, les sentiments avaient disparus depuis des années. Et il n’était plus tombé amoureux depuis. Ce n’était pas plus mal selon lui, trop compliqué, trop bordélique, profitait du corps d’une jeune femme pour quelques heures était tellement plus simple qu’il ne voyait pas pourquoi il n’en profiterait pas sans se prendre la tête. Sans réellement savoir pouvoir, il la poussait contre le placard devant lequel elle se trouvait & commencer à l’embrasser, attrapant ses lèvres alors que ses mains se trouvaient déjà sur ses hanches. En moins d’une seconde, il avait collé son corps contre elle, et avait bousculé leur situation. Il en avait eu envie, la voir s’énerver n’avait fait que la rendre un peu plus canon à ses yeux, et il avait agit sur un coup de tête. Ne sentant aucune résistance de la part de la dite Ana, il en profita quelques secondes de plus avant de la laisser là & de retrouver sa tasse de thé. « Et tu pourras dire ce que tu veux, tu me détestes pas tant que ça. »
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Ana Cortés
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyVen 6 Juin - 14:11

J’achevais mon discours, passais ma langue sur mes lèvres et réceptionnais avec un brin d’agacement son rire. Merci mec, merci. Je soupirais, consciente qu’il allait contredire l’ensemble de mes paroles. Dans le fond, ça me déplaisait de mettre une « catégorie de personne » dans la même boîte. C’était ridicule et prouvait une certaine immaturité. Mais comprenez-moi, comprenez ma situation et la difficulté de survivre dans de pareilles conditions ! J’étais dégoûté par ces personnes avides d’argent, tellement dégoûté que la simple vue d’un être ne connaissant pas la faim je lui jetais à la gueule une étiquette d’enculé. Il réceptionnait l’ensemble de ma rage et de ma colère. Sauf qu’il n’y était strictement pour rien ! J’en étais consciente, il n’y était strictement pour rien. Incapable. J’étais incapable de mettre mes préjugés de côté afin d’essayer de voir les qualités de cet homme. Il ne pouvait qu’être mauvais, il ne pouvait pas être autre chose que la définition de l’arrogance et de la laideur. "Qu’on est des écorchés vifs ? Tu te fous de moi ? T’es au courant que la seule personne d’entre nous deux qui n’arrête pas de se plaindre c’est toi ?" Cette fois, c’est moi qui rigolais, j’extériorisais ma nervosité. "Tu crois qu’on joue les martyrs mais, c’est vous qui faite ça si bien. Nous on profite. Et puis l’amour ne s’achète pas, je te l’accorde, même si tu as pas vu certaines des femmes qui cherchent désespérément un mari dans mon quartier. Je crois juste que t’as oublié qu’on est humain." J’en haussais les épaules et observais la tasse me faisant face qu’il venait de remplir d’eau chaude. Ses paroles ressortirent de mon esprit aussi rapidement qu’elles en entrèrent. Je m’en foutais, je m’en foutais de ce qu’il pouvait me dire. Mon avis était figé, mon avis était construit. Le silence s’installa. Pesant. Lourd. Un brin énervant. Puis, sans que je ne puisse réagir, mon corps se plaqua contre le meuble qui séjournait derrière moi. Ses lèvres attrapèrent les miennes d’une force qui me déconcertait. Furieuse, je déposais les paumes de mes mains sur son torse, que je découvrais imposant et bombé, et je tentais de le repousser avec le peu de force que je possédais. J’étais complètement sienne. Je ne répondais plus à ma raison, je succombais à cet étrange désir qui me noyait le corps d’une immense vague de chaleur. Mon corps s’éleva sur la pointe de mes pieds, tandis que mon buste se cambra afin de se coller davantage à lui. Mes doigts se resserrent sur eux-mêmes, s’agrippant à sa peau. Il se décala, me laissait démunie et choquée. Mes lèvres restèrent entrouvertes, mes sourcils se froncèrent tandis que mes bras tombèrent le long de mon corps. Putain. Putain de merde.  "Et tu pourras dire ce que tu veux, tu me détestes pas tant que ça." "Non mais t’es complètement malade toi !" hurlais-je. Mes mains tremblèrent tandis que mon ventre se tendait. J’étais tourmentée par l’envie de retourner me perdre au contact de ses lèvres contre les miennes et par l’envie d’exploser mon poing contre sa joue. Silencieuse. Figée. Perturbée. Je lâchais un long et profond soupire, représentatif des nombreuses émotions qui me traversaient. Décidée, je retournais finalement à ses côtés. J’enfonçais mes mains dans mes cheveux afin d’y remettre de l’ordre. "Prétentieux" marmonnais-je. J’attrapais cette tasse de thé, un brin trop violemment puisque la chaleur me brûla les doigts. "Caralho !" criais-je aussitôt en secouant mes mains dans l’air. J’allais aussitôt me jeter sur son évier, j’activais l’eau et laissais la fraîcheur apaiser mes blessures. J’en profitais pour déposer quelques goûtes sur le haut de ma poitrine, ma nuque et mon front. Mais pourquoi ne fuyais-je pas, pourquoi continuais-je stupidement à rester près de lui ? J’attirais furieusement attiré par cet homme, ça me dégoûtait. Je me dégoûtais.
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Will Tyrell
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyLun 9 Juin - 17:52

Pourquoi il avait fait ça ? Parce qu’il en avait eu envie. Elle était canon, il n’avait jamais dit le contraire, mais quand elle avait commencé à s’énerver, elle était devenue une bombe sexuelle à ses yeux. C’était stupide, peut-être le manque de sommeil qui parlait mais, elle l’avait attiré un peu plus, et il n’avait pas pu résister. Que si elle avait dit non, si elle l’avait repoussé, il ne serait pas allé plus loin. Mais non, elle avait accepté son baiser et bien mieux, et le lui avait rendu avec appétit. La regardant s’énerver & se diriger vers l’évier après s’être brûlé, il regrettait presque d’avoir interrompu ce qui aurait pu devenir l’une de ses meilleures parties de jambes en l’air. Presque, parce que jouer avec les nerfs de la dite Ana était quelque chose qu’il appréciait de plus en plus. Ce n’était pas comme si elle ne le cherchait pas non plus. A se comporter comme si elle valait tellement mieux que lui. Qu’il n’était qu’un stupide arrogant. Chose qu’il l’était, il le savait mais, il détestait qu’on le lui dise. « Je suis qu’un con, prétentieux, arrogant, qui s’aime, blablabla. Oui, je sais, en l’espace de 2 conversations tu me l’as dit une bonne dizaine de fois. » Certes il exagérait un peu, mais si on faisait le ratio temps de conversation/insulte, elle avait fait fort. Pour tout dire, il s’était attendu à ce qu’elle quitte son appartement en claquant la porte, s’en foutant de n’être vêtu que d’une paire de sous-vêtement & d’un tee-shirt trop large couvrant le tout. Il n’avait pas de doute sur sa capacité à se balader ainsi dans la rue sans gêne. Sortant le sachet de thé pour ne pas se retrouver avec quelque chose d’imbuvable, il la regarda. Tout ce qu’il pouvait voir était son dos, légèrement en avant pour mettre se trouver plus proche de l’eau froide, le tee-shirt remontait juste assez pour le laisser admirer le bas de ses fesses, et le contour de ces dernières. Spectacle qu’il appréciait fortement. Laissant un silence s’installer, il ne la lâchait pas des yeux. Comme ça elle avait pleinement le temps de continuer à l’insulter à voix basse, râler ou ce qu’elle voulait mais, la vérité était que depuis les quinze dernières minutes, elle aurait largement eu le temps de récupérer ses affaires & partir. Seulement elle était toujours là. Selon lui cela voulait dire une chose assez simple : elle avait beau dire qu’elle le détestait, elle devait l’apprécier un peu au fond puisqu’elle n’avait pas pris ses jambes à son cou. Et puis ces petites fesses bien fermes qui continuaient à captiver son regard. La taquiner ou retrouver ses lèvres ? Putain, il était faible. Se rapprochant d’elle, il posa directement ses mains sur ses hanches, les agrippant fermement avant de laisser ses lèvres parcourir la courbure de son cou. Elle l’énervait au plus haut point mais, en même temps elle l’hypnotisait, cette fille avait un effet de dingue sur lui.
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MessageSujet: Re: last friday night.   last friday night. EmptyMar 10 Juin - 15:34

Ma peau me tirait, me brûlait et m’obligeait à esquisser de nombreuses grimaces. J’insultais mon idiotie, ma langue s’enflammait et débitait de nombreuses injures portugaises. Comme à mon habitude, j’extériorisais l’ensemble de mes pensées et de mes mécontentements. J’étais incapable de fermer mon esprit et ma bouche. Quelle conne faisais-je, mais quelle putain de conne faisais-je. Ce qui me torturait le plus l’esprit, ce n’était pas cette stupide brûlure que je venais de m’infliger, c’était l’idée d’avoir apprécié et frémit au contact des lèvres de ce riche arrogant contre les miennes, c’était de désirer cette douce et chaude peau contre la mienne, c’était d’avoir besoin de ressentir son souffle lié au mien. Merde Ana, réveilles-toi. Dépêches-toi. Démerdes-toi pour rentrer chez toi le plus rapidement possible, j’ignore comment tu vas pouvoir te débarrasser de ce désir qui tend ton ventre mais tu ne vas pas avoir d’autres solutions que de tirer un trait dessus. Définitivement. Tu fonces vers ta perte, vers un mur, vers un trou obscur dans lequel tu ne pourras pas t’extraire facilement. Puis là, sa main toucha ma peau, m’obligeant à succomber à une ribambelle de frissons. Mon souffle se coupa, mon ventre se noua. Merde. A quoi jouait-il, que cherchait-il ? Je continuais d’extérioriser de nombreuses insultes, malgré que le ton de ma voix se fasse de plus en plus faible. Ses respirations vinrent frapper ma peau qui se faisait brûlante de désir. Merde. Merde. Merde. Mes doigts se resserrent contre eux-mêmes tandis que mes paupières se fermèrent. Tout s’emballait, à commencer par mon palpitant, qui s’affolait et me faisait comprendre que je devais me laisser fondre dans ses bras. J’étais sienne, mon dos se calait davantage à son torse tandis que je sentais mon corps se cambrer. Non Ana, dégages, abandonnes, sauves-toi. Mais à chaque souffle, je sentais un tsunami de chaleur et de désir me tourmenter le corps. Tout de suite Ana. Mais à chaque caresse, je sentais mon corps s’embraser. Maintenant. Je me retournais brusquement et déposais sans retenue mes lèvres contre les siennes. Mes doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux tandis que je l’embrassais d’une férocité que je ne me connaissais pas. C’était bestiale mais si doux à la fois. C’était intense mais si reposant à la fois. Déstabilisant. Entier. Sincère. Bouleversant. Remplis d’un désir que je ne connaissais pas. Un désir nouveau. Un désir puissant qui me consumait bien plus rapidement que d’ordinaire. Je ne pouvais pas, ça me faisais peur. C’était un terroriste, qui s’attaquait à mon cœur démuni. Que m’arrivait-il ? Brusquement, je relâchais ses lèvres, gardais les miennes entrouvertes et ancrais mon regard désespéré dans le sien. J’y cherchais des réponses, un refuge, mais je n’y trouvais que contradiction et perdition. Alors, énervée, fatiguée, je plaquais mes mains contre son torse et le repoussait. "Je dois partir !" soufflais-je, d’une voix tremblante, abîmée par cette pulsion qui venait de contrôler mon corps et mes gestes. "Je dois partir maintenant !" Je criais presque. Folle, folle de désir et noyée dans cette incompréhension que je ne me connaissais pas. J’avais pour habitude de succomber aux hommes dont je désirais le corps, dont je désirais le sexe. Là, rien. Rien. Rien parce que je le fuyais. Je parcourais déjà son appartement, à la recherche de mes affaires. Je tremblais, cognais des meubles, faisait demi-tour en réalisant que je me suis trompée de chemin. Mais j’ai réussi à retrouver sa chambre, à récupérer l’ensemble de mes affaires personnelles et je suis partie. En claquant la porte, afin de frapper ma connerie, mes imbécillités et mes stupides envies d’humaine naïves et inconsciente.
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