Money is the anthem
 of success...
Elle se faisait battre et agresser par son ex. Avec ce dernier, elle a une petite fille sous le nom de Everlynn Peters.≈ Rose a un traumatisme envers les hommes depuis cet évènement. Elle angoisse rapidement et préfère fuir que de continuer à rester en contact avec un homme. Elle n’est pas prête à se mettre en couple, de peur de subir les mêmes péripéties. ≈ C’est rendue une femme solitaire, mais dépendante de sa fille. Everlynn est tout pour elle. Jamais, personne va arriver à les séparer. Par contre, elle était tellement dépendante qu’elle ne veut plus la lâcher pendant une seconde. Elle sort rarement et au final, elle finit par rentrer au beau milieu de la soirée pour retrouver sa fille. ≈ Une amie l’a inscrit dans le mannequinat pour qu’elle retrouve la confiance en elle et c’était avec succès. Elle se sent aimée et plus belle en montrant son corps. ≈ Depuis qu’elle est mannequin, elle fait la fête plus souvent qu’au début. ≈ Elle s’est fait tatouée le nom de sa fille dans sa nuque.

...So before we go out, what's your address ?

« Je t’aime... Tu es toute ma vie Rose... » Je lui souriais en venant lui voler un baiser avant de lui répondre. « Moi aussi… » Je n’avais jamais eu un mec aussi dépendant affectif que lui. Je l’aimais oui, mais il m’étouffait. J’avais l’impression qu’il ne me laissait rien faire. Il avait si peur que je le trompe et que je m’en vais pour de bon… En gros, il ne me faisait pas confiance. Je me disais qu’il allait finir par se calmer et que j’allais avoir ma liberté comme je le voulais. Malheureusement, ce n’est pas ce que j’aurai cru… Il devenait de pire en pire et il était à un cheveu de lever la main sur moi pour que je lui obéisse. Il était effrayant… Ce n’était plus l’amour que j’avais pour lui, mais la peur… Mon corps se mettait à se crisper quand je voyais son poing près de mon visage. J’ai vécu en enfer pendant un an.

Il me disait pleins de beaux mots pour me réconforter et pour me rassurer que son amour n’avait pas change malgré lui. Je voulais le laisser et partir pour de bon. À chaque fois, j’avais si peur de lui qu’il me fasse du mal. Mes amies me poussaient à lui dire. Elles seront là à m’attendre à l’extérieur de la maison. J’en tremblais tellement que ça m’effrayais. J’angoissais… Je voulais fuir de lui et en finir ainsi, mais c’était pas moi. Je devais lui parler…

J’ai pris mon courage à deux mains et j’y suis allé le voir. On s’est assis et j’imaginais le pire qu’il pourrait m’arriver. Je n’avais plus envie de lui parler, mais je ne pouvais pas vivre comme ça. J’ai pris une grande respiration. Je ne suis pas allée par dix chemins pour lui dire que je préférais qu’on arrête notre histoire et que nous restons de bons amis. La guerre a déclaré. Il a commencé à jeter tout ce qui retrouvait à sa portée de la main contre le mur. Il disait des jurons et était très tendu. Je ne bougeais plus, contentant de le fixer sans dire un mot. Mes larmes remontaient, mon corps se mettait à trembler de peur. Je décidais de me lever pour sortir sans dire un mot. Et puis, il me retenait. Une dame m’a vu sortir, mais ce dernier me bloquait, claquait la porte en la barrant. Il me suppliait de rester avec lui, mais je lui disais que non. Il se fâchait, commençant à m’embrasser de partout. C’était une façon pour lui de me dire qu’il m’aimait. Je le repoussais et lui giflant. J’en pouvais plus de lui. Je ne voulais plus vivre dans la peur. Il se rapprochait de moi, me bloquant les bras pour faire ce qu’il avait à faire. La dame frappait à la porte, l’insultait pour qu’il aille l’ouvrir. Rien ne se produisait. Il abusait de moi et je ne pouvais rien faire. Il me regardait pleurer et continuant à me faire du mal. Je le suppliais d’arrêter… La dame entendait mes pleurs et mes cris, appelant la police. La police arrivait peu de temps après, le prenant avec eux pour aller au poste. J’étais terrifié et je ne voulais que personne me touche. J’avais pleins de bleus sur moi. Ma haine envers lui augmentait de plus en plus. J’avais des envies de meurtre, mais je me retenais. Je me sentais tellement sale après ça..  

La dame me serrait dans les bras, essayant de me réconforter pour que j’aille mieux. C’est grâce à elle si je pouvais enfin me libérer de lui. Ce n’est pas ce que j’ai cru… Il était en prison oui, mais je suis tombée enceinte de lui. Quatre mois après l’évènement, j’ai su que j’allais mettre au monde un enfant. La première idée qui m’est devenue c’était d’avorter… Après mûres réflexions, j’ai décidé de garder l’enfant. Je ne pouvais pas tuer mon propre enfant… C’est contre mes valeurs. Après 9 mois de grossesse, je mettais au monde une jolie petite fille. Elle s’appelle Everlynn Peters. Je savais que j’allais avoir une charge de plus sur mon dos, mais je crois que ma fille va m’apporter quelque chose de bien. Je suis célibataire et je peux enfin goûter à la liberté. Je peux enfin, vivre ma vie comme je le désire sans avoir peur comme avant. Malgré tout, je suis encore traumatisée par ce qui m’est arrivé. Je suis maintenant mannequin et m’impliquant dans plusieurs organismes. Aujourd’hui, je vais mieux. Ma fille a bientôt un an. Elle est bien la seule qui me rend heureuse et j’échangerai rien au monde.