Money is the anthem
 of success...
elle a eu un accident de voiture avec son petit ami de l'époque. à cause de cet accident, elle a totalement tout oublié, notamment la mort de sa mère et qu'elle avait un petit ami. la mère de celui-ci, n'aimant pas azy, lui a fait croire que celle-ci était morte et elle a fait taire le père de azy avec de l'argent. ≈ avant elle vivait à New York, mais elle a déménagé quand elle a été accepté dans une fac en Californie. elle y est entrée grâce à une bourse. ≈ sa soeur est en quelque sorte son âme soeur, elle l'adore et elle a hâte que celle-ci finisse ses études en tant que lycéenne pour venir à Neptune avec elle. ≈ elle adore les animaux, si elle pouvait, elle les prendrait tous chez elle. au début elle voulait devenir vétérinaire, mais après avoir dû disséquer une souris en biologie au lycée, elle a complétement changé d'idée. ≈ elle est toujours vierge, et ouais. disons qu'elle a jamais eu le timing idéal pour le faire avec son ex dont elle se souvient plus. et puis elle préfère en ce moment se concentrer sur ses études. même si elle dirait pas non pour un petit ami ou un flirt. c'est juste que sa première fois, elle la veut avec quelqu'un d'important. ≈ c'est un peu un garçon manqué, ça ne la gêne absolument pas de roter ou péter devant un public ou de faire le clown ≈ elle est toujours entrain de sourire et de faire rire les gens ≈elle fait beaucoup de sport, notamment du tennis et de la natation ≈

...So before we go out, what's your address ?
"Azy vient mettre la table ! je ne peux pas tout faire tout seul tu sais." Bordel. Pourquoi ça doit toujours être moi qui dois mettre cette foutue table. Ok ma soeur a six ans, mais je suis sûr qu'elle saurait mettre une fourchette, un couteau et une assiette sur la table. Sauf que mon père est trop gentil. Karen est la chouchoute de la maison. Surtout depuis que notre mère est morte. D'ailleurs, ça va bientôt faire un an. Un an qu'elle nous a quittés. Tous les jours, je me lève avec cette espérance de la voir dans la cuisine avec mon père, en train de rigoler autour d'une tasse de café et du journal matinal. Mais non. Sa chaise est vide et mon père est silencieux. Je sais que c'est dur pour lui.  Ça se voit rien qu'aux visages qu'il fait quand il pense être seul. Son salaire est trop petit pour nous trois. Et je suis sûr qu'il fait quelque chose d'autre en plus vu qu'il rentre souvent tard. Si j'avais eu l'âge de travailler, je n'aurais pas hésité à l'aider. Ô papa, qu'est-ce qu'on va devenir...qu'est-ce que tu vas devenir ? Je secoue la tête et sors de mes pensées. Je pose mon livre sur ma commode et sors de ma chambre. La porte de la chambre de ma soeur est entrouverte et je passe un regard. Elle est en train de jouer aux barbies. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait sourire. Ma soeur je l'aime plus que tout. Même si des fois, elle est énervante. M'enfin, j'ai encore que douze ans, donc j'espère que notre relation va bien évoluer au fil du temps. Je finis d'observer ma soeur et je rejoins mon père dans la petite cuisine. Et oui, on a dû déménager. ça n'a pas été évident de s'habituer à un petit appartement. Notre maison me manque. Mais c'était cela ou la rue.  Donc autant vous dire que je préfère largement ce petit appartement au quatrième étage. "Bah alors tu en as mis du temps ! Azy, il faut que tu sois un peu plus responsable. Ma chérie je sais que c'est dur sans ta maman, mais maintenant c'est toi qui dois prendre son rôle. Enfin je ne te demande pas d'aller faire les courses, des trucs du genre. Mais m'aider à mettre la table ou à nettoyer l'appartement, ce serait adorable." Il passe une main dans mes cheveux et dépose un baiser sur mon front. Je sais ce que je dois faire. Mais je n'arrive pas à m'habituer. J'ai envie de pleurer, mais aucune larme ne sort. À la place, ma gorge se noue et je hoche la tête. Il ne faut pas que papa me voit pleurer. Il faut que je sois forte. Je ne peux pas laisser ma famille se décomposer. Non, maman n'aurait pas voulu cela. Elle aurait voulu que je sois forte et que j'aide papa et Karen. Oui, il faut que je tienne le coup. Je souris à mon père et celui-ci retourne aux fourneaux. Je dépose sur la table les couverts, les assiettes et les verres. Puis j'entends mon père crier. "Raaah merde ! Je me suis brûlée." Je cours vers lui et arrête le feu. Effectivement il avait mis le gaz au maximum. Je soupire et prends sa main pour la mettre sous l'eau froide. Mon père ne s'était toujours pas habitué au fait de devoir faire la cuisine. Disons qu'il n'a surtout pas l'habitude du four ou des plaques de notre appartement. Il est plus habitué à ses ustensiles dans son restaurant. "Merci Azy, qu'est-ce que je ferais sans toi." Il me prend dans ses bras et je me laisse faire. Ça me fait du bien. Les signes d'affection n'étaient pas d'actualité en ce moment. Il coupe l'étreinte et sert à manger. "Karen à table !" Je crie. Celle-ci déboule dans la cuisine en rigolant et criant 'à manger'. Elle devait vraiment avoir faim. Des fois, je me demande ce qu'ils lui servent dans sa cantine. Surtout que ma petite soeur est pas mal difficile. On s'assoit tout autour de la table et nous faisons une petite prière.   On n'est pas une famille super pratiquante ou chrétienne. Mais depuis la mort de maman, on prie souvent, histoire de remercier le bon Dieu pour cette journée et prier pour notre mère. Ma mère, ma maman...c'est dur, vraiment. Des fois, j'ai peur de ne plus revoir mon père. Je me dis que c'est peut-être la dernière fois que je le vois. Après tout, un accident cela arrive très vite. Prenez exemple pour ma mère. Elle retournait de l'hôpital en voiture quand un chauffard l'a percuté. Combien elle avait de chances de s'en sortir ? Pas beaucoup. Elle a directement foncé dans le mur d'à côté. Et je n'ai pas eu le temps de lui dire au revoir.

Je manque de m'étouffer avec mon coca. En même temps, je rigole très facilement. Et Kyle arrive souvent à me faire rire. Je prends la serviette se trouvant à droite de mon assiette et m'essuie avec. "Un jour, tu vas me tuer en me faisant rire." Il rigole et moi aussi. J'adore être avec lui. Je me sens tellement bien. Libre et amoureuse. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça. Après la mort de ma mère, j'aurais jamais pensé pouvoir m'en remettre. Ni moi, ni mon père d'ailleurs. À l'époque Karen était trop petite pour comprendre ce qui s'était passé. Pour elle, c'était comme si ma mère était partie en voyage pendant longtemps. Mais après elle a appris la vérité. Ça a été un peu plus facile pour elle de l'apprendre et le digérer. Elle était déjà assez grande et puis ça faisait longtemps. Elle avait pris l'habitude que c'était moi la maman à la maison. Mon père s'en est sorti lui aussi. Au début, ça a été dur. Mais il a fini par arriver à joindre les deux bouts. Bien sûr maintenant que j'ai l'âge, enfin pas vraiment, mais bon, je peux l'aider. Et oui, une petite bibliothécaire en herbe. Disons que j'y passais souvent mes journées et la propriétaire avait appris à me connaitre, moi et mon histoire. Alors, elle m'a proposé un petit job à mi-temps. Certes ce n'était pas un salaire complet à cause de mon âge et du nombre d'heures, mais c'est déjà ça. Il me prend la main et me la sert. Qu'est-ce que je ferais sans Kyle ? Ça ne fait pas longtemps qu'on sort ensemble, mais j'ai l'impression que c'est l'homme de ma vie. Avec lui, je me sens normal et sans problème. Je me lève de table et pars m'installer sur ses jambes. Je m'en fous qu'on me regarde ou non. Qu'on nous juge ou pas. Je l'aime, je l'aime plus que tout. Même si sa mère me déteste, même s'il est riche et moi pauvre. Je sais que je pourrais toujours compter sur lui. Certes, j'aurais aimé que sa famille m'accepte, mais j'ai appris dans la vie qu'il ne faut pas trop attendre quoi que ce soit. On peut espérer, mais pas croire. Ça ne servira à rien, on sera toujours déçus. Le seul truc que je croyais et que j'en étais sûr, c'est que je l'aimais et qu'il m'aimait. Il passe ses bras autour de ma taille et je dépose un baiser sur ses lèvres. Elles ont le goût du soja et des nouilles, mais je m'en fous. Je l'aime comme il est.

Le noir complet. Ma respiration est lente et j'ai mal de partout. Mais j'essaye, j'ouvre un oeil, puis l'autre. Je ne suis pas chez moi... Une chambre blanche avec une télé sur le mur, des machines un peu partout et des sièges en face de moi. Merde, je suis dans un hôpital. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Un bip me vient à l'oreille et je me retourne pour voir la machine avec les courbes des pulsions de mon coeur. Je ne me rappelle d'absolument rien. Le vide complet. D'ailleurs d'ou je viens ? Je suis qui ? Oh bordel de merde... je me souviens plus de qui je suis. Je commence à paniquer et j'essaye de me relever. Sauf que j'avais pas prévu qu'une douleur intense vienne me paralyser dans cette position. Je remarque un plâtre à la jambe et un à mon bras gauche. Génial, et dire que je ne sais même pas comment j'en suis arrivée là. Enfaite je sais même pas comment je m'appelle... ah si ! Azraël, voilà. Mais je me souviens plus de mon nom. C'est affreux de vouloir savoir, mais de ne pas pouvoir. En attendant que quelqu'un vienne pour m'apporter des réponses je me creuse la tête. Réfléchis tête de linotte. Bon... j'ai une famille il me semble... une soeur. Oui une soeur ! Par contre son prénom ne me revient plus. Raaah quelle galère. Je me laisse couler au fond de mon lit et referme les yeux. C'était mieux avant, quand j'étais dans un sommeil profond. Maintenant j'ai tellement de questions dans ma tête que j'ai l'impression qu'elle va exploser. Mais le pire dans tout ça, c'est que me souviens de rien, si ce n'est mon prénom et le fait que j'ai une soeur.