Mes parents payèrent mes études avec l'argent gagné pour le second bestseller de mon père, « The sea of bees ». Je plongeais à corps perdus dans mes études bossant comme un dingue pour avoir un diplôme en journalisme. J'avouais mettre pencher un peu de trop, au point où je m'endormais sur mes cours, gardant souvent une jolie trace des touches de mon ordinateur sur le visage. Mais, les choses ont changé, quand j'ai fait la rencontre de mon meilleur ami. Il me sortait la tête de mes livres, m'embarquant avec lui, à chaque fois qu'il y avait un bon plan. Lui, il était là pour profiter, moi, j'étais ici pour empocher le diplôme qui m'ouvrirait les bonnes portes pour mon futur métier. C'était un peu le feu et la glace entre nous, mais ils nous arrivaient de trouver un juste-milieu. J'étais tout de même reconnaissant envers lui, car j'aurais raté tellement de choses, si je n'avais pas quitté mes bouquins pour vivre un peu. C'est de lui que m'est venue ma troisième passion, la moto. Quelques mois plus tard après qu'il m'est montré sa monture, j'avais la mienne. Elle était d'occasion, ne ressemblait plus à rien, mais avec son aide, nous l'avions remis à neuf, lui redonnant un bon coup de jeune. Les filles nous collaient pour un tour, mais j'étais bien trop novice pour accepter de faire une balade avec qu'une. Non, je laissais mon ami profiter des filles, au moins, cela me donnait du temps pour bosser mes cours. Durant ma deuxième années, j'ai fait la connaissance de ma seconde petite amie, enfin, ce n'était pas vraiment le nom de notre relation. Pour cause, Samantha, du moins professeur Robinson était une femme mariée et avait le double de mon âge. Oui, elle avait la quarantaine, mais pour moi, elle était parfaite. Vous ne serez pas surpris, si je vous disais qu'elle enseignait la littérature et qu'elle-même écrivait des articles en free-lance. Elle était magnifique, intelligente, mûre et douée. J'étais amoureux, mais ce sentiment n'était pas partagé, hélas. Mon meilleur ami ne savait rien de tout cela et me prenait pour un gay refoulé devant ma réaction face aux filles de notre âge. Notre relation à durée plus d'une année, tout, c'est arrêté, quand le mari de Samantha a tout découvert. J'ai bien entendu fait la rencontre de George, grand avocat, qui était du genre à jouer des points, quand monsieur était en colère. Oui, ce jour-là, j'avais pris des coups, mais j'en avais aussi donné. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que Samantha était malheureuse dans son mariage et que George était parfois violent avec elle. Je crois que si elle ne nous avait pas arrêtée, les choses auraient été assez graves pour monsieur Robinson...

J'ai toujours gardé contact avec Samantha, même une fois l'université derrière moi. Elle était ma confidente, je pouvais lui parler, lui confier mes pensées, en étant sûr d'avoir que des bons conseils. Samantha ne mit pas longtemps avant de jeter son mari dehors et de lui demander le divorce. Après mes études et grâces à son soutien, je réussis à vendre certains de mes articles. Samantha m'avait lancé dans le monde du journaliste grâce à certain de ses contacts et je volais à présent de mes propres ailes. Cela faisait maintenant deux ans, que j'étais dans le journalisme et j'adorais ma vie, il n'y avait pas beaucoup d'attache, mais cela, c'était par choix. J'avais toujours été un peu solitaire dans l'âme et quand on est écrivant, on n'est pas du genre à rechercher de la compagnie. Récemment, j'avais écrit sur le mannequinât dans la société d'aujourd'hui, mettant un point à montrer ses mauvais côtés. Mais c'était sans compter recevoir les foudres du mannequin qui m'avait inspiré pour cet article et que j'avais pris en photo.