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i've been fighting to be who I am all my life.
What’s the point of being who I am,
if I can’t have the person who
was worth all the fighting for ?


Si je ne peux pas l'avoir, aucun de nous l'auras tu m'entends !? Menaces qu'il crus mensonges. Menaces qui s'avéreraient bien réelles puisque à peine quelques heures plus tard, Cillian était revenu, le sourire aux lèvres, un air satisfait sur le visage. Elle t'a encore préféré à moi, bien que je ne comprennes toujours pas cette obsession qu'elle peu avoir. Franchement qu'est-ce qu'un gringalet comme toi peux bien lui apporter de plus que moi ? - De l'amour peut-être ? De la tendresse, de la passion. Ah mais tu sais pas toi, ces mots te sont inconnus. Dans ton vocabulaires ça serait plutôt baise, bonne, et violence ! Touché. Le petit avait du répondant. Pourtant Cillian ne broncha pas, aucune parcelle de son corps ne réagit à sa réplique autrement que par un rire narquois. Quel dommage qu'elle ne veuilles plus partager cet amour avec toi. Le visage de Gavin se décomposa. Ni une ni deux, il sortit en trombe et courut sans s'arrêter en direction de l'appartement où vivait Madeleine. Il n'avait aucune idée de ce qu'avait bien pu dire ou faire son aîné, mais dans son esprit des centaines de scénarios s'entremêlaient. Il courait à en perdre haleine, il courait alors que ses muscles le priaient de s'arrêter. Arrivé devant chez elle il sonna une fois, puis deux, puis en continue. Aucune réponse. Paniqué, il continua de sonner, en vain. Madeleine ne répondait pas plus à son téléphone qu'aux appels qu'il lançait en dessous sa fenêtre. Désespéré, il se laissa tomber devant le porte de son immeuble. Un boule de rage et de tristesse vint se loger au creux de son estomac. Puis il cogna, il cogna fort contre la mâchoire de son frère qui venait de faire irruption. Un filet de sens glissa le long de sa gencives alors qu'il affichait toujours cet air satisfait. Elle est parti, tu n'y peux rien. Mais si ça peut te faire du bien, vas-y frappe. Cillian l'avait mis au défis et pourtant il encaissa chacun de ses coups. Face à une musculature comme la sienne, les petits poings de Gavin ne pouvait rien. Il était encore jeune, trop jeune pour comprendre. QU'EST-CE QUE TU LUI AS FAIT ?! Face au mutisme de son frère, Gavin commençait à perdre pieds. RÉPONDS PUTAIN QU'EST-CE QUE TU LUI AS FAIT ? - Moi ? Rien voyons la question c'est plutôt qu'est-ce que tu lui as fait, toi. Perdu, c'était bien le mot. Gavin était totalement perdu. Décontenancé il ne parvenait à remettre ses idées en place pour comprendre là où son frère voulait en venir. Tu lui as menti, Gavin, tu lui as menti. C'est mal le mensonge tu sais, ça détruit les couples, ça fou la merde. C'est vicieux un mensonge, parce que ça débarque quand tu t'y attends le moins. Tout ce sait un jour, tu devrais pourtant le savoir. - T'as pas fait ça ?! - Elle dira rien ne t'en fais pas. De toute façon elle sait très bien ce qu'elle risque si elle ouvre sa putain de bouche monstrueusement goutteuse. S'en était trop. Comment avait-il pu lui dévoiler les trafics dans lesquels traînait leur famille, comment avait-il pu gâcher leur couverture, anéantir leur discrétion et tout ça parce qu'il n'avait pas réussit à obtenir le jouet qu'il convoitait. Gavin se jeta alors sur lui et déploya toutes ses forces pour libérer toute la haine qu'il gardait en lui. Cillian se laissa faire, il avait appris à ne plus ressentir la douleur de toute façon. Puis lorsqu'il fut à bout de souffle, Gavin se laissa tomber à terre, dépité. Allez on rentre gamin. T'en trouveras une autre. Jamais. avait alors pensé Gavin. Mais il se trompait, l'amour l'attendait au tournant, et une femme serait prête à l'aimer pour ce qu'il est.

Madeleine c'était sa petite française. Madeleine c'était son premier amour. Ils étaient jeunes et insouciants. A peine majeurs ils se voyaient déjà ensemble pour l'éternité. Dire que Gavin était fou de Madeleine relevait de l'euphémisme. Il aurait tout donner pour passer un peu de temps avec elle, pour un de ses baisers, une de ses caresses. Ensemble ils découvrirent ce que signifiaient l'amour. Ensemble ils se pensaient invincibles, et pourtant ... Cillian fit irruption dans leurs vies. Il la convoita, la désira et il était prêt à tout pour obtenir ce qu'il désirait, à tout même à renoncer à elle tant qu'elle n'appartiendrait pas à son jeune frère. Il préférait le malheur de son cadet tant qu'il y avait une part de satisfaction qui lui revenait. Alors Madeleine est partie. Comment aurait elle pu restée en sachant que chacun jour Gavin risquait sa vie et la sienne en restant auprès de sa famille de malfrats. Elle n'a pas dit au-revoir, peut-être trop effrayée à l'idée de succomber à ce doux regards, à l'idée de vouloir rester après avoir partager un dernier baiser. Madeleine est partie, plus jamais son prénom fut prononcer, il amenait bien trop de souvenirs, de douloureux souvenirs.



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Whoever fights monsters should see to it that
in the process he does not become a monster.
And if you gaze long enough into an abyss,
the abyss will gaze back into you.


Il se souvient de sa démarche tremblotante, de cette lueur fragile dans son regard et de ses lèvres toujours aussi sanglotantes. Il se souvient de ses yeux humides, de ses traits tirés. Puis il la revoit s'écrouler dans ses bras, pleurer à chaudes larmes, se vider de toute cette peur qui la rongeait. Il ressent à nouveau son coeur se briser à la vue de cette âme déchirée. Et la haine l'envahit, encore et encore, elle monte, grimpe et s’immisce dans ses veines. Tout boue en lui, il va exploser. Ne dis rien, n'en parles pas surtout. Le noir sous ses yeux a coulé, son corps entier est pris de spasmes qu'elle ne contrôle désormais plus. Alors il la cajole, il la serre contre lui cherchant à la rassurer par le contact. Elle sait qu'elle ne craint plus rien, qu'auprès de lui elle est en sécurité. Mais il ne le supporte pas. Non il ne parlera pas, mais ses poings, ses pieds, parlerons à sa place. Alors, lorsqu'il sent sa main se fissuré contre la mâchoire de cette enflure, lorsqu'il voit le crâne de ce monstre s'écraser au sol, sa haine se libère. Plus léger encore, il se laisse aller au rythme des coups qui lui inflige. Son tibias tape encore et encore dans les côtes du motard alors qu'un filet de sang commence à s'écouler de sa bouche. Lui aussi s'est pris des coups mais il ignore la douleur. C'est la rancoeur et l'amour qu'il a pour sa soeur qui le pousse toujours plus loin. Hors de contrôle il serait prêt à le tuer, la tout de suite, dans cette ruelle. Et il l'aurait fait, oui il l'aurait frappé et insulté jusqu'à ce que mort s'en suive si les forces de l'ordre n'étaient pas intervenu. Il l'aurait tué, parce qu'il le voulait, parce qu'il le méritait. (...) Je me présente, Nora Bowen je serais votre avocate. Gavin releva la tête. Assis sur cette chaise inconfortable depuis prêt d'une heure, il ne s'attendait pas à être en si charmante compagnie. Son regard croisa furtivement le sien et un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire malicieux. Vous êtes bien trop charmante pour ça, vous êtes certaine que vous êtes avocate ? qu'il dit, un sourcil arqué et cet air sournois sur le visage. Nora ne broncha pas et vint s'asseoir en face de lui, sans même porter la moindre attention à ce qu'il venait de lui dire. Et si nous parlions plutôt de votre cas. Coups et blessures. Vous avez mis cet homme dans un sacré état. Brusqué et à nouveau plongé dans ses souvenirs et les raisons qui l'avait poussé à massacrer cette ordure, Gavin serra les bras contre sa poitrine. Il s'enfonça un peu plus dans sa chaise et son air malicieux avait disparut. Vous avez de la chance, son état est stable. Un peu plus et vous auriez pu être inculpé pour meurtre ! - Qu'il crève ! Il répondit du tac au tac. Son ton était sec et dur. Nora eut un mouvement de recul, léger, mais perceptible. Elle semblait surprise de son comportement, surprise de sa réaction. Puis elle se repris. Vous savez monsieur Fitzpatrick, ce n'est certainement pas avec des répliques sanglantes comme celle-ci que vous allez vous sortir de votre merdier ! Elle avait raison, mais il ne l'acceptait pas. Cet homme devait mourir. Après ce qu'il avait fait subir à Ciara, à sa petite soeur, son petit ange, il ne méritait rien de mieux qu'une mort douloureuse et lente. Et si vous me racontiez les raisons qui vous ont poussé à agir de la sorte ? Dans un premier temps il refusa de parler. Qui était elle pour connaître l'intimité de sa vie ? Puis elle lui expliqua ce qu'était le secret proffessionnel. Elle le raisonna en lui exprimant son envie de l'aider et son besoin de connaître la vérité pour se préparer au mieux au procès. Alors il céda, pas totalement, mais il lui expliqua que cet individu avait mal agit, qu'il avait agressé une jeune femme mineure, bien plus jeune que lui, sans pour autant préciser son identité. Par on ne sait quel miracle, Nora compris qu'il n'était pas question d'en parler. Je vous propose de plaider la légitime défense. Cet homme à été retrouvé avec une arme sur lui, puis vous étiez pas mal amoché vous aussi. Aucun témoin ne prouvera le contraire. Ca pourrait marcher. Pourrais marcher. Ils n'étaient pas certains de leur coup et pourtant la chance fut de l'heure côté. Le procès se déroula comme sur des roulettes et les charges contre Gavin furent abandonnées. Il écopa seulement deux trois mois avec sursis pour ne pas avoir sur contrôler ses nerfs et parce qu'il aurait simplement pu le mettre à terre et appeler la police ou tout bonnement s'enfuir. S'ils avaient su la vérité ..

Étrangement, le bandit succomba à ses blessures. Blessures qui ne semblaient pourtant plus être mortelles. C'est dans un sommeil agité qu'il mit fin à ses jours. Une infirmière le découvrit au petit matin, son coeur avait cessé de battre et pourtant aucune alarme n'avait averti le corps médical. Ce fut un mystère pour beaucoup de monde, mais on conclut à une mort naturelle. Personne ne saura réellement ce qu'il s'est passé cette nuit là, si cet homme c'était donné la mort tout seul ou si quelqu'un était venu pour lui donner un petit coup de main.



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I can pretend that it don't matter
But I'll be sitting here lying to myself
Some say love ain't worth the buck
But I'll give every dime I have left
To have what I've only been dreaming about


La porte s'ouvre, doucement. Gavin n'a pas le temps d’apercevoir qui se trouvait derrière qu'on lui saute au coup. Des lèvres viennent fougueusement se déposer sur les siennes. Les yeux clos, il n'a pas besoin de les ouvrir pour deviner qui se trouve dans ses bras. Il la serra un peu plus fort contre lui, déposant ses mains sur son derrière pour l'aider à ne pas tomber. Leur étreinte terminée, leurs regardent se croisent. Tu m'avais manqué Fitzpatrick. Un petit sourire de satisfaction se dessine aux creux de ses lèvres. Replaçant une mèche rebelle derrière l'oreille de Gaby, il dépose à nouveau un baiser sur ses lèvres. Chaque étreinte en appelant une autre, une sensation de manque l'envahit dès que ses lèvres ne touchent plus les siennes, dès que son corps se trouve trop loin. Lorsqu'elle remet les pieds à terre Gavin plaque sa main contre le mur, l'empêchant de faire un pas, l'empêchant de s'éloigner de lui. Qu'est-ce qui t'amène Morello ? demande-t-il d'une voix suave. Elle sourit et il a envie de la croquer. Je sais pas à toi de me dire. Elle se mit à jouer avec lui, s'éloigner tout en l'approchant à elle, l'évitant puis cherchant ses lèvres. Jeu dangereux auquel Gavin succomba presque instantanément. Il cala alors sa main derrière sa nuque et, l'amenant à lui avec force, échangea un baiser passionné. Très rapidement leurs vêtements glissèrent à terre et c'est dans le lit que leur corps ondulaient en harmonie. Gaby caressait doucement son torse, tandis qu'il la dévorait encore du regard. Elle était belle, c'était un fait, mais il lui arrivait parfois de se demander si elle était vraiment sienne. Il aurait aimé lui dire son ressentit sur leur situation, ses envies, ses sentiments peut-être même, mais ce n'était pas son genre. Non Gavin ne parlait pas beaucoup, du moins pas de ça. Et, au final, il trouvait quelque chose d'excitant dans ces rendez-vous secrets, dans cette relation vague et fougueuse, passionnée même. Sans qu'il ne s'y attende, elle s'approcha de lui pour lui mordiller tendrement la lèvre inférieure, lui arrachant par la même occasion un sourire malicieux. Puis, elle se redressa pour quitter la pièce de sa démarche sensuelle et aguicheuse. Gavin la regarda alors s'éloigner, il comprit alors qu'elle s'était rendue dans la salle de bain lorsqu'il entendit l'eau couler. Il resta quelques instants allongé dans son lit, lâchant un long et profond soupire, ce sourire niais qu'il détestait sur le visage. Cette femme avait une emprise sur lui qu'il ne pouvait maîtriser et il ne savait dire s'il aimait ou détestait ça. Excusez moi mademoiselle, mais il y en a qui aimerait se préparer pour aller bosser. Il avait fini par la rejoindre dans la salle de bain et, bien qu'il était sérieux en ce qui concerne l'heure qui tournait, sa phrase restait pleine de sous-entendus. Ma présence n'empêche rien, tu sais. En jouant avec l'eau comme elle le faisait, elle jouait également avec le feu. Gavin ne se fit pas prier et la rejoindre pour échanger un baiser passionné. Leur étreinte fut si longue qu'il cru ne jamais pouvoir la quitter.

Cette nana me rend dingue. dit-il tout en servant un nouveau verre à son ami. Quelle nana ? - Tu connais pas. son ton fut légèrement sec. A vrai dire Gavin avait quelque peu baisser la garde. De part son envie de parler d'elle il en avait presque oublier son identité. Je la connais pas et pourtant elle est assez importante pour toi pour te rendre dingue. Je comprends pas. Logique. Cherche pas, je veux juste pas tout gâcher en la présentant à un pochtron comme toi c'est tout. répondit-il avec un soupçon de taquinerie. Faussement offusqué, son ami lui donna une tape sur l'épaule. Mais alors dis moi, elle est comment cette ... au fait c'est quoi son prénom ? Morello. Gaby Morello qu'il aurait aimé répondre. Mary. Simple et efficace, le parfait mélange entre Gaby et Morello, il était pas allé le chercher bien loin celui là. Et t'as même pas idée à quel point elle peut être radieuse. Puis je sais pas elle a ce truc qui.. ben qui me rend dingue quoi. C'était pas une tâche facile de parler de ses sentiments à quelqu'un et pourtant Gavin pouvait se lâcher en sa présence. Cet homme était une tombe et ils se connaissaient depuis assez longtemps pour savoir qu'aucun des deux ne seraient prêt à juger l'autre pour un oui ou pour un nom. Ils en avaient vécu des vertes et des pas mûres l'un avec l'autre et cette histoire de fille n'était pas plus grande qu'une fourmis à côté. Mmm, j'en ai l'eau à la bouche. plaisanta-t-il avant de se prendre un coup derrière la tête. Fais gaffe, tu vas finir par payer tes conso si tu continues comme ça. (...) Milieu de soirée, le bar commençait vraiment à se remplir. Les gens allaient et venaient, buvaient quelques verres, échangeaient quelques mots puis repartaient avec cette impression d'avoir passé une bonne soirée. Fitz, mâte la nana là-bas, elle a l'air bien torchée puis elle tire la gueule. Son regard se dirigea vers l'autre côté du bar où jeune femme sirotait un cocktail tranquille. Ses yeux étaient rouges et son regard vitreux. Chaque fois qu'un des hommes s'approchaient d'elle, il finissait par repartir bredouille à peine quelques secondes après son arrivée. C'est pas bon pour le business, dommage elle est plutôt jolie ! - Je m'en occupe. Ni une ni deux, Gavin rejoins la fameuse jeune femme. Faisant mine de ramasser son verre désormais vide, il ne lui laissa pas le temps d'en commander un autre et lui coupa presque la parole. Vous allez bien mademoiselle ? Et elle s'effondra en sanglot. Celle-ci il ne s'y était vraiment pas attendu. Décondenancé par cette réaction des plus.. originales dirons-nous, Gavin fut partager entre le besoin de la foutre dehors et l'envie de sécher ses larmes. Je vous prierais de sortir de cet établissement mademoiselle. Il aurait aimé l'envoyé balader de la pire des façons qui soit. Remballez vos larmes et rentrez chez vous, on fait pas dans la psychologie par ici. Mais non, il ne le pouvait pas. Levez vous, on va aller prendre l'air. Séchez vos larmes, votre mascara est en train de couler. Depuis qu'il avait commencé à travail au bar, Gavin était tombé sur des tas de personnes ayant bien trop bu, mais aucune d'entre elles n'avaient finis la soirée à pleurer dans ses bras et à bredouiller des mots quasi incompréhensibles. Entre deux sanglots la demoiselle tentait de vider son sac, elle parvenait difficilement à s'exprimer et ses confessions étaient plus que floues pour Gavin qui n'était parvenu qu'à comprendre les termes : accident, cane, je l'aaaaaaaaimeeeee et sa pouffiasse de fille. Rien de très glorieux à vrai dire. Donnez moi votre adresse, je vous appelle un taxis pour qu'il vous ramène chez vous. déclara-t-il tout en l'aidant à se relever. J'habite au palais de la forêt enchantée, dans le pays des merveilles ! Gavin arqua un sourcil. Elle semblait si sérieuse et si heureuse en prononçant ces paroles qu'il n'ose pas la contredire. C'est donc dans l'arrière boutique qu'elle termina sa nuit, sur un canapé lit plus ou moins confortable et où beaucoup avaient passé des nuits torrides avant elle. (...) D'un pas lourd, la demoiselle s'avançait en direction du comptoir où se trouvait déjà Gavin, le nez dans la comptabilité. La main posée contre sa tempe, elle explorait les horizons totalement perdue. Bien dormis Cendrillon ? plaisanta-t-il. C'était la belle au bois dormant mais on ne lui en tiendra pas rigueur. La jeune femme émit un gémissement de plainte et de douleur. Vu son état de la veille il était certain qu'elle allait s'en tirer avec un mal de crâne mémorable. Où est-ce que je suis ? Qui vous êtes ? Gavin afficha un léger sourire moquer. C'est seulement maintenant que vous vous inquiétez de savoir qui je suis. Intéressant. Elle ne devait pas comprendre grand-chose et sincèrement, Gavin aimait ça. Faire tourner la tête des gens, les rendre fous, c'était son dada. Tenez, ça vous fera du bien. Il lui tendit un tasse de café qu'elle s'empressa d'avaler, finalement assise au comptoir. Alors qu'elle dégustait sa deuxième tasse, il lui expliqua comment c'était déroulé sa soirée, lui rafraîchissant petit à petit la mémoire. Au fait je m'apelle Nora, Nora Bowen. Gavin réfléchit un instant, un court instant durant lequel il chercha d'où lui venait ce prénom, comment il pouvait lui rappeler quelque chose. Puis il tilta et, un large sourire sur les lèvres, il lui tendit la main. Gavin, Gavin Fitzpatrick.

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