Money is the anthem
 of success...
L'histoire est foncièrement plutôt libre. Le seul point à respecter :
- Il vient de High Neptune, il a beaucoup d'argent, mais il se retrouve au Camelot Motel. La raison peut être modifiable, personnellement je l'aurai vu ne pas se sentir à sa place dans ce milieu mondain, avec tous ces hypocrites motivés uniquement par l'argent. Il aurait décidé, pour couper court à toutes ces mascarades, de s'exiler dans le motel le plus miteux des bas quartiers, et d'observer un peu ce qu'il se passe là où l'argent ne coule pas à flot. (quête de justice, ou simplement une remise en question par rapport à lui même, comme vous le sentez)

...So before we go out, what's your address ?
AURELIA CASTELLO – hey you, no you don't have to go.
Tranquillement, je marchais dans le couloir du motel. J'avais presque fini la journée, me restait plus qu'deux/trois chambre à nettoyer et j'pouvais partir d'ici, pour mon plus grand soulagement. En rêvassant à c'que j'allais bien pouvoir faire en sortant de cet endroit de malheur, j'entends tout à coup une voix masculine derrière moi. << Madmoiselle ! >> Et merde, un lourdeau de plus. On va pas se mentir, la population, ici, c'est pas du gratin. Du coup, j'en ai déjà vu passer des mecs qui prennent les femmes de ménage pour des filles de joie, avec des propositions bien dégueulasses, et j'vous avoue que c'est un truc qui me gonfle rapidement. Du coup j'me retourne ni une ni deux, et je lui laisse pas le temps d'enchaîner avec un truc salace. << Bon, écoute du con, j't'arrêtes direct. Les gars comme toi, j'en ai vu d'autres, donc j'vais te la faire courte : j'suis peut être payer pour nettoyer tes merdes, mais certainement pas pour te tailler une pipe ou des saloperies du style ? Pigé ? Donc tu peux décarrer d'ici, et aller trouver ton bonheur dans une des chambres, avant que j'te pète la gueule. >> Il avait beau être bien plus musclé que moi, aucune peur dans mon regard. Il pouvait venir, je l'attendais, j'savais parfaitement où frapper pour le voir tomber à genoux. << Hm, je voulais juste vous dire que je ne nécessite pas votre aide quant au nettoyage de ma chambre aujourd'hui. >> Plutôt mourir que l'avouer mais, j'pense qu'à ce moment là, j'ai du très légèrement rougir. Sincèrement, j'ai très rarement eu aussi honte. Mais trop fière pour le montrer, je me contentais de détailler ce curieux jeune homme du regard. Ses fringues, sa manière de parler... nop, il n'était pas du coin celui la. << T'es pas du coin toi. Tu viens d'où ? >> Le petit sourire qu'il affichait jusqu'à présent était parti aussi vite qu'il était apparu. << Oceanbeach Avenue. >> Un regard plein de mépris, c'est tout ce que je pu laisser transparaître. Un dédain pur et dur. << Alors t'inquiètes plus, en aucun cas je ne m'occuperai de ta chambre, tu dois bien avoir du monde pour ça dans ta villa à Oceanbeach, non ? Rentre chez toi, t'es pas à ta place par ici. >> Et sans un regard en arrière, sans attendre une réponse, je m'éloignai déjà.
Il ne connait pas son prénom, elle ne connait pas le sien. Ils se sont adressés trois mots, et se sont quittés sur du mépris et de l'hostilité à plein nez. Pourtant, Aurelia a marqué le jeune homme par sa fougue et son caractère explosif, et il aimerait bien la revoir pour s'expliquer avec elle. Le jeune homme, quant à lui, à marqué Aurelia également. Elle l'a trouvé moins prétentieux que ce qu'elle pensait d'un gosse de riche, et à première vue, il avait même plutôt l'air... sympathique. Elle ne l'admet pas, mais elle le cherche souvent du coin de l'oeil lorsqu'elle travaille, même si elle ne l'accueillerait pas chaleureusement.